Amazon.com Inc. a prévu d’adopter une approche plus proactive pour déterminer quels types de contenu violent les politiques de son service d’informatique dématérialisée, telles que les règles contre la promotion de la violence. Elle va donc faire en sorte de les supprimer. Cette décision est susceptible de relancer le débat sur le pouvoir des entreprises technologiques de restreindre la liberté d’expression.
Au cours des prochains mois, Amazon engagera un petit groupe de personnes au sein de sa division Amazon Web Services (AWS) afin de développer une expertise et de travailler avec des chercheurs extérieurs pour surveiller les menaces futures, selon une source au fait de la question. Amazon deviendrait ainsi l’un des arbitres les plus puissants du monde en matière de contenu autorisé sur l’internet.
La semaine dernière, Amazon a fait les gros titres du Washington Post pour avoir fermé un site Web hébergé sur AWS qui présentait de la propagande de l’État islamique célébrant l’attentat suicide qui a tué environ 170 Afghans et 13 soldats américains à Kaboul jeudi dernier. Le site a été fermé après que l’organisation de presse ait contacté Amazon.
