Deux bus ont été incendiés lundi au Cap, en Afrique du Sud, alors que les associations locales de taxis ont entamé une grève de deux jours pour protester contre la suppression d’un programme d’incitation.
La grève a été déclenchée après que le gouvernement provincial du Cap occidental, qui abrite la capitale législative du Cap, a annoncé récemment qu’il mettait fin à un programme d’incitation destiné aux chauffeurs de taxi, qui préconisait des pratiques de conduite sûres et la réduction des activités illégales.
Mais le gouvernement a été contraint de rappeler le programme en raison du manque de financement qui n’est pas venu après un peu plus d’un an. Cela a mis en rage les associations de taxis qui ont appelé à une grève de deux jours dans la ville.
Selon un témoin de Reuters, il y avait de longues files d’attente aux arrêts de bus dès 6 heures du matin (4 heures GMT), les gens attendant un moyen de transport pour se rendre au travail et à l’école.
Les associations n’ont pas pu être jointes dans l’immédiat pour un commentaire.
Un bus a été attaqué par des personnes qui ont tiré sur les pneus pour l’empêcher de fonctionner, a déclaré le témoin, ajoutant que des personnes ont sauté par les fenêtres, une femme ayant été blessée.
Bronwen Dyke-Beyer, porte-parole de Golden Arrow Bus Services, a déclaré : “Aucun passager ou conducteur n’a été blessé.” Le service de bus exploite une flotte de 1 100 bus au Cap, et il a confirmé qu’un de ses bus avait été incendié.
Cependant, Bronwen a déclaré que l’entreprise ne savait pas qui était à l’origine de l’attaque.
Bien qu’il y ait eu un certain nombre d’incidents impliquant des bus de Golden Arrow et MyCiTi, le système de transport rapide de la ville, au cours de la matinée, la situation était sous contrôle, selon JP Smith, directeur de la sûreté et de la sécurité du Cap.
Il a déclaré : “Les bus circulent et ils sont escortés par la police”.
