La prospection pétrolière dans les eaux territoriales des Seychelles devrait redémarrer après la signature d’un accord entre la nation insulaire et une compagnie pétrolière canadienne vendredi, a déclaré un haut fonctionnaire.
La signature d’un accord d’exploration pétrolière avec Adamantine Energy Ltd, dont le siège régional se trouve à Nairobi, au Kenya, a été approuvée par le Cabinet des ministres en mai de cette année.
“Des règles environnementales très strictes ont été incluses dans l’accord afin de garantir la protection des Seychelles”, a déclaré le ministre de l’économie bleue, Jean-François Ferrari, lors de la signature de l’accord au siège de son ministère.
“Nos partenaires veulent ces rôles, parce qu’ils croient que s’ils font le travail correctement en respectant l’environnement, alors leur réputation sera renforcée”, a-t-il ajouté.
Le ministre, le président d’Adamantine Energy, Craig Bridgman, et le directeur général de PetroSeychelles, Patrick Joseph, ont signé l’accord.
Joseph, qui dirige l’organisme public de réglementation de la prospection d’hydrocarbures, a déclaré à la presse que “si, à un moment donné, ils estiment que l’entreprise effectue des travaux préjudiciables à l’environnement, le gouvernement et l’entreprise peuvent mettre un terme à ces travaux”.
L’accord de 34 ans entre les deux parties est en gestation depuis dix ans et M. Bridgman a déclaré que son entreprise est convaincue “qu’il existe un grand potentiel énergétique aux Seychelles”.
Pendant la période d’exploration, la société paiera des droits au gouvernement et si du pétrole est trouvé dans les eaux seychelloises, 10 % des redevances sur les premiers barils de pétrole et 5 % sur le gaz seront reversés au gouvernement, selon l’accord.
Les Seychelles comptent quatre bassins sédimentaires principaux, qui présentent tous un potentiel pétrolier et gazier. Ces zones se trouvent à plus de 60 km à l’est et à l’ouest de Mahé, l’île principale des Seychelles, un archipel de l’océan Indien occidental.
Les données d’une étude sismique 3D préliminaire réalisée par WHL en mars 2016 dans la zone économique exclusive (ZEE) des Seychelles, qui couvre 1,4 million de kilomètres carrés, ont révélé des prospects à haute teneur à grande échelle totalisant une meilleure estimation de plus de 500 millions de barils de pétrole.
