La prospection pétrolière dans les eaux territoriales des Seychelles devrait reprendre après la signature d’un accord entre la nation insulaire et une compagnie pétrolière britannique avant la fin du mois, a déclaré un haut fonctionnaire.
Patrick Joseph, le directeur général de PetroSeychelles, l’organisme public de réglementation de l’exploration des hydrocarbures, a déclaré à la SNA que “la signature dépendra de la disponibilité des deux parties.”
La signature d’un accord d’exploration pétrolière avec Adamantine Energy Ltd, qui a son siège régional à Nairobi, au Kenya, a été approuvée par le Cabinet des ministres la semaine dernière.
Lors de l’approbation de la signature, le président Ramkalawan a déclaré que si les Seychelles se concentrent principalement sur la conservation et la protection de leur environnement vierge et unique, “cela ne doit pas nous empêcher, dans le cadre de l’économie bleue, de nous engager dans la recherche et l’exploitation des ressources qui peuvent se trouver sous notre plancher océanique.”
Ramkalawan a déclaré : “Nous sommes fermement convaincus que nous pouvons faire les deux : conserver et développer en même temps. Nous avons le devoir d’explorer tous les projets qui pourraient apporter de la richesse à notre peuple, tant que cela se fait dans le plus grand respect de notre environnement.”
Il a demandé que des efforts supplémentaires soient faits pour garantir que les mesures de protection de l’environnement soient fermement ancrées dans l’accord avant la signature.
- Joseph a déclaré que la nouvelle société “reprendra les zones d’étude qui avaient été attribuées à la société Orphir”, mais n’a pas fourni d’autres détails.
Orphir Energy, qui s’est associée à la société australienne d’exploration pétrolière et gazière WHL Energy, a reçu l’approbation du gouvernement des Seychelles pour des activités d’exploration pétrolière dans ses eaux en avril 2014.
L’opérateur d’exploration pétrolière a conclu une étude sismique d’un mois sur un bloc d’exploration connu sous le nom de Junon, à 115 km au sud-est de l’île principale de Mahé, en juillet 2014.
WHL a suspendu ses recherches en janvier 2016 après la chute des prix du pétrole entre mi-2014 et 2015, principalement due à des facteurs d’approvisionnement.
Les Seychelles comptent quatre zones principales de bassins sédimentaires qui ont toutes un potentiel pétrolier et gazier. Ces zones se trouvent à plus de 60 km à l’est et à l’ouest de Mahé, l’île principale des Seychelles – un archipel de l’océan Indien occidental.
Les données d’une étude sismique 3D préliminaire réalisée par WHL en mars 2016 dans la zone économique exclusive des Seychelles, qui couvre 1,4 million de kilomètres carrés, ont révélé des prospects à haute teneur à grande échelle totalisant une meilleure estimation de plus de 500 millions de barils de pétrole.
