Un policier de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) de la division sud sous couverture s’est présenté comme un client pour se procurer une plaquette de dix de comprimés de Pregabalin de 150 mg pour la somme de Rs 3200 dans une pharmacie à Curepipe. Aussitôt que la transaction effectuée, ce policier a décliné son identité. La vendeuse, Fatimah Dinally, une Vacoasienne de 35 ans a été arrêtée peu après. Le propriétaire de cette pharmacie, Abdool Motalib Sayfoo, 74 ans a été coffré après avoir été trouvé en possession d’une somme de Rs 32 000. Cet argent est soupçonné de provenir de la vente de ces comprimés classifiés comme étant des psychotropes. Un raid fait au domicile de ce septuagénaire a permis de découvrir une importante quantité de comprimés qui sont soupçonnés d’être de la drogue dangereuse.
C’est vers les 10 heures le mercredi 20 octobre que cette équipe de l’Adsu menée par l’inspecteur Harry Appasamy, sous la supervision de l’assistant surintendant de police, Rajendranath Jhurry a débarqué à la pharmacie Westbury à Hillcrest Building Mall, Curepipe. Cela après des heures de surveillance, suite à des informations qu’un trafic de psychotropes s’y déroulait. Un policier s’est présenté en premier au comptoir pour se procurer une tablette de Pragabalin de 150 mg. Dès que la vendeuse ait servi la plaquette de ces comprimés, ce client a décliné sa réelle identité comme étant un policier.
Accompagné d’un pharmacien du gouvernement et muni d’un mandat de perquisition une fouille a été faite dans cette pharmacie par ces policiers de l’Adsu de la division sud. Cet exercice qui s’est déroulé en présence du pharmacien de Westbury, Coudoosia Dookhit, un Curepipien de 59 ans, a ainsi permis de constater que dans le registre, le stock de Pregabalin 75 mg était de 600 comprimés, alors qu’il y avait 720 comprimés disponibles. Un raid effectué au domicile du propriétaire a permis de saisir deux cent quarante comprimés soupçonnés d’être de la drogue dangereuse.
La vendeuse et le propriétaire de cette pharmacie ont passé la nuit en cellule policière au poste de police de Rivière des Anguilles. Le pharmacien, Coudoosia Dookhit a été lui libéré sur parole après son interrogatoire. Ce jeudi 21 octobre, ils ont été tous trois traduits devant le tribunal de Curepipe. Le propriétaire et la vendeuse, répondent d’une accusation provisoire de trafic de drogue, voire la possession de drogue dangereuse destinée à la vente. Fatimah Dinally a retrouvé la liberté par la suite. Coudoosia Dookhit est accusé provisoirement de failing to keep register to date. Comme la police n’a pas objecté à sa remise en liberté, il a payé une caution à cet effet.