Le gynécologue en chef de l’hôpital du nord, le Dr Salickram Dassaye, 58 ans a dû payer une caution de Rs 15 000 et une reconnaissance de Rs 15 000 pour retrouver la liberté conditionnelle le lundi 31 juillet. Cela suivant son arrestation à l’hôpital Victoria, Candos le même jour par une équipe de policiers de la Criminal Investigtion Division (CID) de Pamplemousses sous une accusation d’harcèlement. Il a été mis en cause par une jeune Pre Registration Health Officer de 23 ans à l’hôpital du nord dans une precautionary measure au poste de police de cet hôpital dans la soirée du jeudi 27 juillet et après qu’un courriel a été envoyé au directeur régional de la santé. Ce médecin a nié les allégations faites contre lui.
L’arrestation du Dr Salickram Dassaye a été effectuée par les hommes du sub-inspector, Seeparsand de la CID de Pamplemousses, placée sous la supervision de l’assistant surintendant de police, Jankeeparsad Buchoo de la CID de la division nord. Mis en présence des accusations formulées contre lui, le Dr Salickram Dassaye les a niées. Il a toutefois été identifié par cette Pre Registration Health Officer et une autre collègue de celle-ci.
Cette femme de 23 ans a fait l’historique de sa formation à l’hôpital du nord qui avait débuté le 11 octobre 2022. Le 18 juillet dernier, une réunion avait été organisée par ce gynécologue en chef vers les 14 heures 30 avec deux autres Pre Registration Health Officer dans la salle d’opération principale de l’hôpital. Le médecin les a demandées de se présenter. Il les a par la suite posé des questions d’ordres personnelles, comme, si nous étions mariées. Ses propos étaient déplacés et humiliants.
Le mercredi 19 juillet, le Dr Salickram Dassaye qui était en compagnie de deux autres médecins et un infirmier qui étaient avec une patiente dans la salle d’opération les avait posé les mêmes questions précédentes devant ce personnel médical. Elle avait été une nouvelle fois humiliée et choquée. Cette femme a expliqué qu’elle a été perturbée par le comportement de ce médecin durant tout au long cet examen. Selon elle ce médecin l’a identifié comme étant une personne qui fait partie de la communauté LGBT.
Après s’être confié à ses parents, un courriel a été envoyé au directeur régional de la santé de l’hôpital. Elle a fait cette déclaration à la police, car cette situation lui a causé des préjudices moraux et qu’elle était sur le point de soumettre sa démission au travail.