À l’occasion de l’anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Grande-Bretagne a imposé de nouvelles sanctions à son encontre, notamment l’interdiction d’importer des produits en fer et en acier ainsi que d’exporter toutes les armes que la Russie a utilisées au combat.
Dans le but de paralyser l’économie de Moscou et de réduire sa capacité à faire la guerre à son voisin, la Grande-Bretagne a gelé des actifs et ciblé un certain nombre de responsables et d’entreprises russes au cours des derniers mois.
Dans un communiqué publié vendredi, elle a annoncé qu’elle allait cibler 92 personnes et organisations supplémentaires, dont des amis du président russe Vladimir Poutine comme Matthias Warnig, le responsable de Nord Stream 2.
Le ministre des affaires étrangères, James Cleverly, a déclaré : “Aujourd’hui, nous sanctionnons les élites qui dirigent les industries clés de Poutine et nous nous engageons à interdire l’exportation vers la Russie de tous les articles dont on a constaté qu’ils étaient utilisés par la Russie sur le champ de bataille.”
Parmi les autres dirigeants qui seront visés figurent ceux des banques russes, de l’entreprise publique d’énergie nucléaire Rosatom et d’autres entreprises de défense.
En outre, l’importation de 140 produits, y compris ceux fabriqués en fer et en acier dans les pays du tiers-monde, sera interdite.
Zelenskiy et les dirigeants du G7 doivent se réunir pour débattre de l’ajout de nouvelles sanctions contre la Russie.
“Les sanctions commerciales fonctionnent. Les importations britanniques de marchandises en provenance de Russie ont chuté de 99 % depuis avant l’invasion, et les exportations de marchandises vers la Russie ont chuté de près de 80 %”, a déclaré Kemi Badenoch, secrétaire d’État aux affaires et au commerce.