La dépréciation de 3,5% de la roupie mauricienne par la Bank Of Mauritius qui coûtera cher à tous les consommateurs de l’île Maurice. Cela conduit à une augmentation logique des coûts d’importation et du fret et indéniablement de chaque produit, qu’il soit importé ou produit localement. On connaitra bien vite une hausse du cout de la vie.
« Le seul résultat positif est que l’exportation deviendra plus rentable ; Mais c’est tout !”, déclare Suttyadeo Tengur, président de l’Association pour la protection de l’environnement et des consommateurs (APEC). Il ajoute aussi à son propre constat : « L’exportation va-t-elle vraiment enrichir ou couvrir les dettes mauriciennes ? Produisons-nous suffisamment, que ce soit en quantité ou en variété pour couvrir les besoins de chaque consommateur ? Consommons-nous uniquement des produits locaux ? Les producteurs locaux utilisent-ils uniquement des matières premières issues localement ? Selon ses observations, « une telle mesure délibérée de la BOM, après un budget dit socialiste, cédera définitivement la place à une augmentation du taux de l’inflation et à une augmentation du prix des produits et services dans tous les secteurs, en particulier chez les entrepreneurs, les particuliers et les PME qui n’auront pas le choix que d’augmenter leurs tarifs. Pour l’employé du secteur public et privé, son salaire n’a pas encore connu d’augmentation ». C’est pour l’APEC, le moment le plus inopportun « et le geste le plus inconsistant pendant une telle réalité mauricienne et une telle période de pandémie. On peut s’attendre à une crise sociale. Cette dévaluation aurait pu être évitée pour une période où l’économie mauricienne aurait été plus stable »
