Les Seychelles bénéficieront d’une aide internationale accrue dans le cadre de leurs recherches sur les chauves-souris et les tortues géantes, grâce à un accord renouvelé avec la Green Teen Team Foundation (GTTF) et le Parco Natura Viva.
L’accord signé entre la Seychelles Parks and Gardens Authority (SNPA) et la GTTF en 2017 a été renouvelé mercredi.
Le directeur général de la SNPA, Allen Cedras, a déclaré que “comme ils sont des spécialistes de la gestion et des activités scientifiques sur les tortues terrestres et les chauves-souris, nous aurons désormais un soutien et des conseils scientifiques à un niveau supérieur pour poursuivre le travail que nous avons déjà commencé.”
Les autorités des Seychelles effectuent un recensement pour déterminer la situation actuelle de la chauve-souris à queue fourchue des Seychelles, une espèce endémique qui est au bord de l’extinction.
Les chauves-souris à queue courte sont présentes dans les différents parcs nationaux de Mahé, l’île principale, et de Silhouette, la troisième plus grande île de l’archipel de l’océan Indien occidental.
Les tortues géantes que l’on trouve sur l’île Curieuse et dans les jardins botaniques de la capitale Victoria font également partie de programmes de conservation dans le cadre desquels les espèces sont élevées jusqu’à l’âge de cinq ans, puis relâchées dans la nature.
Curieuse est une petite île granitique proche de Praslin, la deuxième île la plus peuplée, et abrite des centaines de tortues géantes, qui ont été introduites entre 1978 et 1982.
La signature de l’accord a coïncidé avec une visite d’une semaine aux Seychelles de la princesse Theodora Von Liechtenstein, fondatrice du GTTF.
Grâce à cette aide supplémentaire, davantage d’informations sur les habitudes alimentaires de l’espèce et ses déplacements seront également suivies.
“Nous prévoyons également de mener d’autres études sur les espèces que nous jugeons appropriées, puisque nous disposons désormais du soutien nécessaire pour le faire”, a déclaré M. Cedras.
En conséquence, les étudiants et les scientifiques pourront venir aux Seychelles et mener leurs recherches, tandis que le SPGA bénéficiera des données collectées, et deviendra co-auteur des articles scientifiques produits.
Dans le cadre des amendements discutés, au lieu de renouveler l’accord tous les cinq ans comme c’était le cas auparavant, cela se fera tous les trois ans.
