“Nous devrions tous mettre notre lentille de genre et être des partenaires pour traduire et mettre en œuvre les recommandations de la politique nationale de genre (2022-2030) lancée hier”, a déclaré la ministre de l’égalité des genres et du bien-être familial, Mme Kalpana Koonjoo-Shah, à Beau Bassin.
Elle s’exprimait à l’ouverture d’un atelier sur le thème de l’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable dans le cadre de la Journée internationale de la femme (JIF) 2022. L’atelier est une initiative conjointe de la Government Services Employees Association et de Gender Links.
D’emblée, Mme Koonjoo-Shah a déclaré que la JIF était une journée d’hommage aux pionnières féministes qui se sont battues sans relâche et ont défendu sans relâche les droits des femmes. Elle a souligné que son ministère a retenu le thème “Faire passer l’égalité des sexes de la périphérie au centre” pour la JIF, ce qui, selon elle, “témoigne du fait que tous nos partenaires plaident en faveur d’une société inclusive en matière de genre, pour un avenir durable et égal pour tous”.
À cette fin, elle a insisté sur l’importance d’œuvrer collectivement à la réduction des écarts entre les sexes qui continuent de nuire à la pleine représentation et à la participation des femmes dans divers domaines du développement.
Cet atelier, a-t-elle ajouté, offre l’occasion de se familiariser avec le discours sur l’égalité des sexes et d’identifier les points d’entrée pour que les syndicats soient sensibles à la dimension de genre et répondent aux besoins stratégiques des femmes dans le secteur de l’emploi.
En ce qui concerne les défis auxquels sont confrontées les femmes dans le secteur de l’emploi, la ministre Koonjoo-Shah a parlé de la crise post COVID-19 qui a eu un impact différent sur les femmes, à savoir le licenciement, le chômage et la baisse des salaires.
La féminisation du chômage est une autre question à traiter, a-t-elle déclaré, tout en ajoutant que les emplois mal payés et/ou à temps partiel, le harcèlement sur le lieu de travail ainsi que les environnements non favorables sont des questions importantes à traiter.
Elle a observé qu’il est donc essentiel de “travailler de manière collective et unifiée pour s’assurer que les femmes sont pleinement habilitées à défendre l’égalité des chances et des avantages”.
