Les Seychelles et l’île Maurice doivent avoir une approche plus intégrée pour aborder conjointement les questions mondiales émergentes de préoccupations et d’intérêts communs sur les plateformes internationales importantes, a déclaré un haut fonctionnaire lors de l’ouverture de la 13ème session de la Commission sur la coopération bilatérale.
Selon le ministère des affaires étrangères, la 13e session, qui se déroule aux Seychelles, a débuté lundi au niveau des hauts fonctionnaires.
Dans son discours d’ouverture, la secrétaire principale aux affaires étrangères et coprésidente de la session, l’ambassadrice Vivianne Fock Tave, a déclaré que “notre partenariat est solide, inébranlable, nourri au fil des ans, basé sur des valeurs et des intérêts que nous partageons. Notre réunion de cette semaine nous permettra de consolider et de renforcer ce partenariat”.
Fock Tave a déclaré que les deux pays devaient s’efforcer d’obtenir des résultats tangibles.
“Nous avons donc l’obligation de nous engager davantage non seulement dans la mise en œuvre des décisions sur lesquelles nous nous mettrons d’accord au cours de nos délibérations, mais aussi de prendre des mesures plus audacieuses et plus novatrices pour construire un nouveau paradigme d’initiatives de coopération mutuellement bénéfiques et tournées vers l’avenir”, a-t-elle ajouté.
Elle a souligné que les Seychelles et Maurice ont des intérêts et des préoccupations communs aux niveaux régional et international et qu’il est donc important d’avoir une approche plus intégrée.
“Ce n’est qu’en travaillant en étroite collaboration que nous pourrons nous assurer que leurs programmes soutiennent et complètent nos programmes de développement”, a-t-elle ajouté.
Ravindranath Sawmy, chef de la direction bilatérale pour l’Afrique au ministère des affaires étrangères, de l’intégration régionale et du commerce international de l’île Maurice, a souligné la nécessité de “formuler des stratégies communes, d’explorer de nouveaux domaines de coopération, d’amplifier nos voix dans la promotion des intérêts des PEID et de faire progresser le développement économique collectif”.
Le coprésident a déclaré qu’avec le soutien de nos partenaires régionaux, “nous pouvons nous efforcer d’apporter une contribution positive aux travaux du Conseil de sécurité des Nations unies et de promouvoir la paix et la sécurité dans le monde, tout en faisant connaître les préoccupations des PEID”.
La commission mixte sur la coopération bilatérale, qui a lieu tous les deux ans, est une plateforme où les discussions portent sur le renforcement et l’élargissement de la coopération entre les deux pays.
Cependant, en raison de la pandémie de COVID-19, les parties, qui se sont rencontrées pour la dernière fois à Port Louis en 2017, ont dû reporter leur réunion jusqu’en 2023.
