Ils protestent de la mauvaise gestion du secteur de l’éducation par la ministre. Selon eux, le ministère aurait dû reconsidérer les critères des 5 crédits. La Students Power MRU, un groupe récemment créé pour dénoncer les dysfonctionnements dans le secteur de l’éducation aussi bien que la hausse des frais des examens par 198.45% qui concerne plus de 4000 étudiants. Ils demandent une intervention immédiate du gouvernement et la démission de la ministre, Leela Devi Dookun Luchoomun.
Exigence des 5 crédits contestée
Ils ont manifesté leurs diverses aigreurs ce lundi matin à 10 heures à la Mauritius Institute of Training and Development (MITD) à Phoenix où se trouve les bureaux du ministre de l’Education. Le Student Power MRU, regroupe des étudiants redoublants la SC et leurs parents ; ils sont soutenus par Nishal Jayram, Ivan Bibi et Bruneau Laurette de l’Inion Sitoyen Morisien. Le critère des 5 crédits pour accéder en Grade 12 (Lower Six) était le sujet de protestation. Ceux, avec moins de 5 crédits, doivent redoubler avec des frais d’examens dans une fourchette de Rs 20,000 à Rs 32,000. Les épreuves de la HSC peuvent atteindre entre les Rs 40, 000 à Rs 52, 000, selon la quantité des sujets choisis. L’Etat ne fournit aucune aide financière aux redoublants. En somme, ils réclament la démission de la ministre. « Il faut rendre ce combat au niveau national. Cela n’a pas toujours été ainsi car il n’y a pas longtemps, ils n’exigeaient que 4 crédits. Pourquoi ne pas restaurer l’ancien système alors que cette fois-ci , c’est la pandémie en est responsable ? C’est un manque de considération déplacée. »
Diverses autres contestations
Le calendrier scolaire actuel était aussi au cœur des dysfonctionnements, vu que les trimestres ont été raccourcis de 12 à 8 et que le suivi du syllabus interrompu. Le sujet du ‘special consideration’ dans les cas de catastrophes naturelles ainsi l’algorithme de Cambridge pour juger les résultats d’un élève, selon ses performances dans les autres matières ainsi bien que de la réputation de son école a été abordée. Les élèves des écoles privées sont d’office discriminés. Ils ont aussi évoqué les cas d’absences forcés. En ce qui concerne les deux semaines additionnelles, ils ont expliqué que cela ne servira pas à grand-chose.
« Nous sommes beaucoup à ne pas avoir pu prendre part à tous les papiers. Malgré cette injustice, nous sommes disposés qu’on nous fasse passer un examen spécial et demander à ce que la correction soit faite par Cambridge afin de promouvoir les méritants » dit Yash Bissessur, une des victimes de la situation et initiateur du Students Power MRU.
Ivan Bibi a lui fait un contraste entre les policiers qui ont obtenu une promotion sans examens due à la Covid 19 et demande à ce que « ces étudiants, avec trois ou quatre crédits, puissent avoir une exception qui les permet d’être promus »
Le vaccin obligatoire pour les étudiants a aussi fait partie des débats.
Démission légale du MSM au complet
Ivan Bibi demande même la démission du Premier ministre, Pravind Jugnauth et du parti MSM dans sa totalité. « Nous tiendrons une autre manifestation ce mardi 21 septembre devant le Parlement pour dénoncer cette mauvaise gestion de la pandémie dans tous les ministères et au niveau du pays en général. Nous demandons à ce qu’un Motion of No Confidence soit mis contre le PM et son parti. Nous suivons le système Westminsterien et ceci est un Système Westminsterien bien établi, qui a fait ses preuves dans le passé éjectant le parti au pouvoir dès la troisième motion » termine Ivan Bibi. Il sera en compagnie du travailleur social, Raouf Khodabaccus et d’autres activistes dans la demande de cette motion. Le dossier de l’éducation sera aussi au programme.
