La chancelière allemande, Angela Merkel, a annoncé que le vaccin obligatoire ne sera pas appliqué, même pour le personnel de santé. La chancelière craint qu’une telle mesure ne contribue à instaurer la confiance au sein de la population et ne permette aux gens de décider s’ils veulent ou non se faire vacciner. Cette déclaration a été faite mardi lors d’une conférence de presse à l’Institut Robert Koch (RKI).
Même si la vaccination n’est pas obligatoire, les chiffres du RKI montrent que 80 % de la population est favorable à la vaccination. Néanmoins, Angela Merkel ne veut toujours pas appliquer un déploiement des vaccins obligatoires Covid, car elle pense qu’une telle mesure briserait la confiance de la population envers le gouvernement.
Par rapport à ses pays voisins, l’Allemagne a pris une voie différente. La France a annoncé lundi que tous les professionnels de la santé, des maisons de retraite et du personnel soignant devaient être vaccinés avant le 15 septembre, faute de quoi des amendes et des sanctions seront appliquées. La Grèce a pris la même décision le 12 juillet. Elle a également ajouté une nouvelle loi temporaire en vertu de laquelle seules les personnes ayant été vaccinées ou testées négatives dans les trois jours précédents peuvent accéder aux espaces intérieurs tels que les restaurants et les bars.
Malgré le démarrage laborieux de la campagne de vaccination en Allemagne, principalement dû à la réticence à approuver AstraZeneca d’Oxford en raison de problèmes de coagulation du sang et de fournitures, près de 59 % de la population a été vaccinée une fois et plus d’un tiers du pays a déjà reçu les deux doses. Toutefois, le gouvernement a déclaré qu’il lui restait encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre un taux de couverture totale de 85 à 90 % de la population, comme le recommande le RKI.
