Dans le cadre d’un règlement juridique prévu, Google a accepté de supprimer des milliards d’enregistrements et de limiter sa capacité à suivre les utilisateurs.
L’accord vise à régler un recours collectif intenté aux États-Unis en 2020, accusant le géant de la technologie de violer la vie privée des utilisateurs en collectant des données même lorsqu’ils utilisent le “mode privé” de leur navigateur.
L’action en justice demandait 5 milliards de dollars de dommages et intérêts.
Bien que contestant les allégations, Google est favorable à l’accord. En réponse à l’affaire, il a déjà procédé à des ajustements. En dehors des États-Unis, la destruction des données sera également mise en œuvre.
En janvier, peu après que les deux parties eurent annoncé qu’elles s’apprêtaient à résoudre l’affaire, l’entreprise a révisé ses informations pour préciser qu’elle continuait à collecter des données sur les utilisateurs, même lorsque ceux-ci choisissaient d’utiliser son paramètre “Incognito” ou d’effectuer des recherches de manière anonyme.
Parce qu’il n’enregistre pas l’historique du navigateur sur l’appareil, ce mode offre un peu plus de confidentialité.
Le même mois, l’entreprise a déclaré qu’elle commençait à tester une technologie qui bloquerait automatiquement les cookies tiers, qui aident à suivre l’activité de l’utilisateur, pour tous les utilisateurs de Google Chrome.
Les dispositions de l’accord de règlement, qui a été déposé lundi devant le tribunal fédéral de San Francisco, indiquent que Google s’est engagé à garantir que la limite est en place pendant cinq ans et qu’il a rendu la limitation automatique pour les utilisateurs d’Incognito immédiatement après l’introduction de l’action en justice en 2020.
Selon la requête du tribunal, Google a également consenti lundi à supprimer des “centaines de milliards” d’enregistrements de données de navigation privée qu’il avait collectées.
