Les habitudes des étudiants et de leurs parents vont encore changer pour la reprise du second trimestre. Quelles en seront-elles exactement ? Le ministère de l’éducation est encore en train de se fixer sur ce nouveau train de la vie estudiantine. Trois options sont en études mais l’UPSEE s’interroge si la bonne idée pouvait vraiment être implémenté ou si un manque d’investissement serait annoncé.
L’idée d’une nouvelle formule reste surtout pour la bonne gestion de l’éducation et la pandémie. Le ministère aura finalement très peu de temps pour se réinventer et proposer la meilleure formule pour la rentrée prévue pour le 13 septembre.
Les Classes du samedi peu considérable
L’école les samedis n’est pas à la carte ! Les implications seraient trop grandes, selon l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE), « ceci demandera à tout le monde de changer leurs habitudes de vie et au gouvernement de payer un jour de plus à tous ceux engagés dans le système éducatif. Le samedi est traditionnellement un jour de travail en heures supplémentaires, généralement d’une durée de demi-journée et pour les étudiants, un jour de cours particuliers en privé ». Toutefois, elle est une formule seulement mis au frigo !
Formule hybride, adaptée mais très couteuse
La première en analyse, c’est la formule hybride. Elle implique de diviser le nombre des élevés en deux parts et alterner la présentielle sur les cinq jours de la semaine et ceci tout en garantissant le cours en direct pour l’autre moitié via la webcam sur le Student Support Portal où l’interaction instantané sera possible. Cette formule impliquera des matérielles informatiques adaptées ainsi qu’une connexion internet haut débit et sans interruption.
« C’est justement l’option la plus adaptée mais qui risque de ne pas être adoptée. Elle coûtera chère au gouvernement et les plus démunis seront les plus grands perdants » dit Bhojeparsd Jughdumby, le président de l’UPSEE. « L’idéal serait que chaque élève soit muni d’un ordinateur portable ou d’une tablette tactile et un package internet qui soutiendra cette utilisation » ajoute-t-il. Le présentiel est indiscutablement irremplaçable, mais le président de l’UPSEE attire l’attention que « si ce système est introduit et suivi comme il se doit, il pourrait s’avérer plus que bénéfique et efficace pour les étudiants de la SC et HSC ».
Un deloading du syllabus à 25%
La solution numéro 2 est l’allègement du syllabus de 25 %. Le système de ‘deloading’ concernera surtout ceux du Primary School Achievement Certificate (PSAC), du School Certificate (SC) et du Higher School Certificate (HSC). « La question reste si le Cambridge reconnaitra ou pas un tel deloading ? A l’UPSEE, nous sommes assez sceptiques à cette idée car moins 25% sur le syllabus n’assurera pas un taux de réussite plus élevé ou encore rassurer de meilleurs résultats. Nous sommes toujours pour que l’exigence des 5 crédits soit abaissé » propose Bhojeparsad Jhugdumby
Présentielles ininterrompues
La dernière option est les classes en présentielles ininterrompues où la logique voudra que l’élève contaminé par le virus soit compté comme simplement absent en situation spéciale et rattrapera le cours auprès de ses amis ou son prof. Qui, selon notre interlocuteur, « est éventuellement la plus simple de toutes les formules. Tout dépendra des analyses des risques par le ministère de la Santé. »
Toutefois, le président de l’UPSEE ne cache pas son désaccord avec la manœuvre unilatéralisme du gouvernement qu’il attribue de « retardateur d’une bonne décision démocratique et comprenant l’accord de tous les représentants, qui aurait assuré une meilleure gestion et de prise en charge en cas de crise » conclut-il. Le ministère de l’Education annoncera la formule gagnante prochainement. Affaire à suivre…
