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Thursday, May 16, 2024

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CIDB: Stimuler La Croissance Dans Le Secteur De La Construction

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La Construction Industry Development Board (Amendment) Act a été votée, avec amendements, mardi dernier à l’Assemblée nationale. Lors de son ‘summing up’, le ministre des Infrastructures nationales, Bobby Hurrreeram a fait comprendre que l’objectif de cette loi est de donner un nouveau souffle au secteur de la construction.

Bobby Nurreeram a ainsi soutenu que c’est sous le gouvernement MSM que le « Construction Industry Development Board » opère comme il le fallait. « Nous allons maintenant encore plus loin avec cette nouvelle législation afin de donner plus de pouvoir au CIDB. En effet, le projet de loi permettra à la CIDB d’assumer pleinement son rôle d’organisme de réglementation de l’industrie de la construction » a-t-il précisé.

Concernant les dossiers d’appel d’offres, il a soutenu que depuis des lustres, les ingénieurs ont toujours préparé des dossiers d’appel d’offres, avant même l’avènement du « QS Profession’. « Il cite des organismes internationaux. J’espère qu’il est conscient que la profession de QS n’existe même pas dans de nombreuses juridictions à travers le monde où les ingénieurs ont fourni le ‘full range of services’. Ces modifications ne mettront certainement pas en péril le travail d’aucun professionnel, bien au contraire. Je tiens à réitérer que jusqu’à présent, AUCUNE joint-venture entre consultants étrangers et locaux, dans les conditions actuelles, n’a été enregistrée à la CIDB » a-t-il précisé.

Cependant, le ministre a soutenu qu’il y a eu beaucoup d’accords «au noir», en dehors des yeux de la loi. « Ce qui me ramène à dire ceci quand j’ai mentionné que certains ont besoin de se comporter comme des adultes responsables et matures. Et comme je l’ai mentionné dans mon intervention en deuxième lecture : on ne comprend pas comment un consultant étranger viendra investir à Maurice, alors qu’il sait au tout début, que pour chaque roupie, il devra céder 51 centimes à un partenaire local, indépendamment de l’apport ou de l’expertise de ce dernier. Nous savons ce qui se passe dans de tels cas dans la pratique. Il y a exploitation ! Les professionnels ‘juniors’ et inexpérimentés sont intégrés. Désormais, avec ce projet de loi, la CIDB pourra traquer ces personnes et réglementer plus efficacement », a-t-il indiqué.

Harmonisation des lois

Le ministre des Infrastructures nationales a, une de fois, mis l’accent qu’il était absolument nécessaire d’harmoniser les législations existantes, compte tenu de la nature dynamique de l’industrie de la construction. « Il y a eu des consultations avec toutes les parties prenantes concernées le projet de loi et aussi sur le règlement proposé qui suivra. Nous ne pouvons pas continuer avec la situation où différents organismes de réglementation destinés aux professionnels individuels de l’industrie de la construction et le CIDB, destiné au secteur de la construction dans son ensemble, sont régis par des textes législatifs qui ne sont pas en harmonie les uns avec les autres. Ce qui semblait impossible il y a un an est désormais une réalité : le secteur de la construction est le moteur du développement des infrastructures et est un moteur de croissance économique. Le travail acharné ne commence que maintenant. Il faut aussi la nécessité de s’ouvrir au monde. Pour repousser encore plus loin nos limites, nous avons besoin d’investissements étrangers, et surtout d’expertise étrangère. Nous devons améliorer la facilité de faire des affaires, afin d’attirer ces experts étrangers à participer au développement des infrastructures de notre pays. C’est une occasion unique de jeter les bases de l’île Maurice de demain », estime-t-il.

Connaissances et expertises

Bobby Hurreeram a fait comprendre que la construction a évolué au fil des ans et les pays développés ont des années d’avance en termes de technologie, ‘built environment’ et, surtout, de résilience au changement climatique. « Nous avons besoin de leurs connaissances et de leur expertise pour aller plus loin. Nous avons besoin de ces compétences et de ce transfert de technologie qui façonneront non seulement notre paysage physique, mais aussi les jeunes architectes, ‘quantity surveyors’, ingénieurs et tous les autres professionnels impliqués dans la réalisation du projet, afin qu’un jour, nous puissions nous tenir debout et entreprendre des projets pour lesquels, à l’heure actuelle, nous ne possédons ni le savoir-faire, ni le ‘skill’ et la compétence. Il y a, à l’heure actuelle, des investisseurs étrangers, qui ont des sommes considérables et qui sont prêts à participer aux grands projets d’infrastructure dans le pays. Imaginez à quel point il serait essentiel, en ces temps difficiles, de récolter des investissements directs étrangers, grâce à notre stratégie visant à stimuler la croissance avec le secteur de la construction comme un pilier majeur de notre économie. Et c’est ça exactement l’objectif global du projet de loi », a-t-il maintenu.

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