L’ancien directeur des poursuites publiques était l’un des invités de la conférence organisée par Rezistans ek Alternativ ce samedi sur la nécessité d’une réforme constitutionnelle.
Satyajit Boolell a expliqué que trop de pouvoir se trouve dans les mains du Premier ministre qui décide de toutes les nominations. Il a ajouté que le système politique était responsable de cette situation.
Il a ajouté que nous avons une sorte de “patronage politique” qui donne naissance à la corruption et l’encourage. “Le Premier ministre a autant de pouvoir qu’un président de la République dans un système présidentiel”, a-t-il ajouté.
Il a déploré que les nominations ne se fassent pas sur la base de la méritocratie et qu’aujourd’hui, même au sein de la Commission de surveillance électorale, des escrocs politiques soient nommés.
Il a déclaré qu’une réforme constitutionnelle permettrait d’améliorer la transparence et la démocratie dans la manière dont le pays est géré. Les citoyens devraient avoir leur mot à dire et participer, a-t-il insisté.
Il a également demandé un débat sur le rôle du Président et sur la nécessité de maintenir le Best Loser System et le Privy Council en tant que plus haute cour de justice de l’île Maurice.
