L’Iran a déclaré avoir demandé aux États-Unis de “s’écarter” alors qu’il se préparait à répondre à une éventuelle attaque israélienne contre son consulat en Syrie. Le Hezbollah, son principal mandataire au Moyen-Orient, a alerté Israël de l’imminence d’une guerre.
Mohammad Jamshidi, chef de cabinet adjoint du président iranien pour les affaires politiques, a écrit sur X que l’Iran “a averti les États-Unis de ne pas se laisser entraîner dans le piège de Netanyahou”. Les États-Unis devraient “s’écarter pour ne pas être touchés”. “En réponse, les États-Unis ont demandé à l’Iran de ne pas frapper des cibles américaines”, a déclaré M. Jamshidi.
Les États-Unis sont restés silencieux sur le prétendu message envoyé par l’Iran.
Selon CNN, les États-Unis sont en état d’alerte et se préparent à une réaction iranienne “significative” contre des cibles américaines ou israéliennes dans la région. La chaîne d’information américaine a cité un responsable américain anonyme.
Selon la chaîne de télévision américaine NBC, qui cite deux responsables américains anonymes, l’administration du président Joe Biden craint que toute frappe se produise à l’intérieur d’Israël, notamment sur “des cibles militaires ou de renseignement, plutôt que sur des civils”.
Selon Bloomberg, l’administration Biden a pris la décision sans précédent d’informer directement l’Iran que les États-Unis n’avaient pas été informés de la frappe de lundi sur Damas. Cela impliquait que les États-Unis tentaient d’empêcher une attaque contre leurs propres troupes et bases au Moyen-Orient.
La République islamique a menacé de “gifler” son pire ennemi, Israël. On ne sait toujours pas quand cela se produira ni si l’Iran tentera de frapper Israël directement ou par l’intermédiaire d’une de ses organisations mandataires, comme le Hezbollah, basé au Liban.