Le président du Kenya, William Ruto, a annoncé jeudi qu’à la suite de l’adoption, le mois dernier, d’un projet de loi visant à réduire la bureaucratie, le gouvernement était prêt à privatiser 35 entreprises publiques et envisageait d’en privatiser 100 autres.
Son gouvernement a promulgué le mois dernier un programme de privatisation remanié qui facilite la vente d’entreprises d’État à des sociétés privées.
La dernière privatisation d’une entreprise publique au Kenya a eu lieu en 2008, lors de l’introduction en bourse de 25 % des actions de la société de télécommunications Safaricom.
La Kenya Pipeline Company, la Kenya Electricity Generating Company et des banques figuraient sur une liste de 26 entreprises dont le cabinet a autorisé la privatisation en 2009, mais rien n’a encore été fait.
Ruto a déclaré : “Nous avons identifié les 35 premières entreprises que nous allons proposer aux investisseurs”, lors d’une réunion des dirigeants des marchés boursiers africains à Nairobi, le pays hôte.
Selon la loi que M. Ruto a signée le mois dernier, la vente d’actions par voie d’appel d’offres et l’introduction en bourse sont deux des techniques qui seront utilisées pour la privatisation. Au moment de la signature, la présidence a déclaré que la loi actualisée visait à accroître le rôle du secteur privé dans l’économie.