Panzeri est soupçonné d’être « intervenu politiquement auprès de députés européens en faveur du Qatar et du Maroc, contre paiement »., l’eurodéputée grecque est soupçonnée d’avoir reçu de l’argent de Doha pour « influencer les décisions économiques et politiques » de l’institution.
Depuis plusieurs jours, la presse européenne révèle les dessous de l’enquête qui secoue le Parlement européen et qui a notamment fait tomber une vice-présidente du Parlement et vu Marc Tarabella être perquisitionné et suspendu par son parti.
Plus d’un million et demi d’euros ont été retrouvés en cash par les enquêteurs, en Belgique, dont une partie importante chez Pier Antonio Panzeri, député européen. L’argent aurait des origines qataries et c’est d’ailleurs autour de l’Etat du Golfe que se concentre l’enquête.
Mais il ressort de documents judiciaires obtenus par le Morgen et divers médias internationaux (plusieurs journaux italiens et un marocain) que le Maroc est également dans le viseur de la justice. Panzeri, peut-on y lire, est ainsi soupçonné d’être « intervenu politiquement auprès de députés européens en faveur du Qatar et du Maroc, contre paiement », ce que savaient sa femme, sa fille et sa compagne, cette dernière ayant même donné des ordres à Panzeri sur la manière de dépenser l’argent obtenu.