La messe du 1er mai, également connue sous le nom de « Messe du Travail », a eu lieu à l’église Sainte-Thérèse, Curepipe, à 9h00, ce mercredi. Le thème de cette messe est « Anou dibout ansam dan lesperans pou enn pei meyer », un appel à l’unité et à l’espoir pour un pays meilleur.
Lors de cette messe du Travail, l’évêque de Port-Louis, a également abordé l’impact du travail des parents sur les enfants. Bien que les enfants apprécient que le travail de leurs parents leur offre une vie décente, cela vient souvent avec des sacrifices. Certains parents doivent partir travailler à l’étranger, laissant leurs enfants derrière eux.
Puis, Mgr Durhône a soulevé la question des migrations, demandant si l’exode des jeunes constituait une menace pour la main-d’œuvre. Selon Mgr Durhône, il est essentiel de trouver des moyens de retenir les talents et de donner aux jeunes des raisons de rester ou encore de revenir à Maurice après leurs études.
L’évêque de Port-Louis a souligné l’importance de rendre grâce à Dieu pour le travail et pour tous ceux qui contribuent à la société. Il a également appelé à la reconnaissance des travailleurs étrangers et salué les opportunités données aux femmes entrepreneurs, qui maintenant jouent un rôle essentiel dans le développement de Maurice.
Dans son homélie, Mgr Durhône a soutenu que le travail est une source de dignité et de valeur pour chaque être humain, et doit être traité avec respect et justice.
Finalement, Mgr Durhône a mis en garde contre les problèmes sociaux tels que la discrimination, le communalisme et l’impact de la drogue, qui peuvent avoir des effets néfastes sur le monde du travail et sur la société dans son ensemble. Il a conclu en appelant à une plus grande solidarité et à un engagement renouvelé pour créer un monde du travail plus juste et inclusif, où chaque travailleur peut contribuer au développement de Maurice dans un esprit d’unité et de respect mutuel.
