Yenla Killa prépare son retour. Trois ans après son dernier album sorti en 2018, l’artiste qui chante plus vite que son ombre, change complètement de style. S’étant fait un nom à travers le reggae dancehall, voilà qu’il dédie son prochain maxi 4 au séga et au seggae. Étonnant ? Pas tant que ça…
La musique Bryan Ber, alias Yenla Killa l’a toujours eu dans le sang. Pendant ses années estudiantines, il se souvient d’ailleurs, que ses enseignants l’encourageaient à faire de la musique : « Du primaire au secondaire je ne ratais jamais une occasion de monter sur scène pour faire de la musique. Tant et si bien que mes enseignants m’ont toujours poussé à en faire mon métier. »
Animé par cette flamme, Yenla se fait découvrir du grand public en 2004 et ce grâce au le titre Chi wah wah du groupe Sytem R : « A cette époque Wannado Production montait plusieurs compilations et comme j’allais produire mon premier album chez eux, on m’a proposé un featuring avec le groupe. »
Suivront trois albums solo et un album avec le groupe Negro Pou La Vi : « C’est à la demande du défunt Lin que j’ai intégré Negro Pou La Vi. Ceci m’a permis d’enregistrer un album avec eux, puis de jouer au stade de France et au Zénith de Paris avec le groupe. »
Si le reggae dancehall a bâti sa réputation, il s’avère que l’artiste a toujours été plus branché par le séga et le seggae : « J’ai certes fait du dancehall, parce que c’est ce style qu’écoutait la génération au moment que j’ai commencé à faire de la musique. Mais, à la base je suis un chanteur de séga et de seggae. Le public sera agréablement surpris de me découvrir dans ces deux différents styles à la sortie de mon 4e album solo dont la sortie est pour bientôt. Cet album sera beaucoup plus root avec plus de sonorités acoustiques. »
