Vishnu Bungary a été condamné à 30 ans de prison pour le meurtre de Marie Christiane Moussa après avoir plaidé coupable du crime commis en 2012. La sentence a été prononcée le 15 octobre 2021.
La victime, âgée de 46 ans au moment du crime, vivait séparément de son mari et entretenait une relation avec Vishnu. Cependant, des problèmes ont commencé à surgir dans cette relation car la victime voyait un autre homme et demandait de l’argent à l’accusé.
Même s’il a plaidé coupable, il convient de souligner que Vishnu avait initialement nié le crime. D’après les récits contenus dans sa déclaration, il aurait rencontré la victime chez elle ce jour-là avant de quitter la maison pendant une trentaine de minutes. Il a affirmé avoir trouvé le cadavre de la victime et un marteau à son retour. L’accusé a ensuite affirmé avoir manipulé le marteau avant de le replacer dans sa position initiale.
En raison de la perte de son amour, Vishnu a alors tenté de mettre fin à ses jours en consommant un insecticide toxique et a ensuite été emmené à l’hôpital où il a été admis en soins intensifs.
Cependant, les preuves apportées dans l’affaire suggèrent une version différente. En effet, alors qu’il était emmené à l’hôpital, l’accusé a avoué à son neveu qu’il avait tué quelqu’un et ce dernier a rapporté l’affaire à la police.
A la lumière de ces preuves, l’accusé a admis dans le box des accusés que le jour du crime, il avait vu un homme sortant de la maison de la victime et cela avait provoqué une dispute entre lui et la victime. Vishnu n’a pas pu se souvenir des circonstances exacts qui l’ont poussé à porter des coups à la victime mais a déclaré qu’il regrettait son acte et qu’il avait l’intention de mettre fin à sa vie en réalisant ce qu’il avait fait.
Pour rappel, la victime est décédée des suites de lésions cranio-cérébrales causées par les coups de marteau, que le juge a qualifié “ d’atroce, brutal et sans pitié commis sur une femme sans défense “.
Après avoir considéré tous les faits, les preuves et le fait que Vishnu s’occupe de sa femme handicapée, la Cour Suprême a alors condamné l’accusé à 30 ans de prison et a noté “avec une sérieuse préoccupation que ces derniers temps, les cas de violence contre les femmes ont pris une tendance croissante.”
