Un protocole d’accord (MoU) visant à renforcer la collaboration entre la République de Maurice et la République populaire de Chine à travers plusieurs domaines de coopération dont l’enseignement supérieur, la reconnaissance mutuelle des diplômes ainsi que l’enseignement du mandarin dans nos écoles, a été signé, ce matin, à la Maison de l’Institut mauricien de formation et de développement, à Phoenix.
Les signataires étaient le vice-premier ministre, ministre de l’éducation, de l’enseignement supérieur, des sciences et de la technologie, Mme Leela Devi Dookun-Luchoomun, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine, M. Liying Zhu.
Dans son discours, Mme Dookun-Luchoomun a souligné que la signature du protocole d’accord s’inscrit dans la vision du gouvernement pour le secteur de l’éducation, qui s’articule autour d’une approche holistique et inclusive, et qui comprend l’introduction d’une réforme à tous les niveaux, du préprimaire au secondaire, à l’enseignement technique et à l’enseignement supérieur, ainsi qu’aux écoles pour enfants ayant des besoins spéciaux. “Votre pays a toujours répondu positivement à une collaboration étroite dans le domaine de l’éducation afin d’assurer l’accès à une éducation de qualité, notamment par la mise à disposition de professeurs de mandarin et la possibilité pour les étudiants mauriciens de poursuivre leurs études supérieures en Chine grâce aux bourses offertes par le gouvernement chinois”, a ajouté Mme Dookun-Luchoomun.
Le protocole d’accord, a-t-elle indiqué, prévoit une collaboration dans le domaine de l’éducation des enfants ayant des besoins éducatifs spéciaux et prévoit la promotion de la formation professionnelle et technique des jeunes.
Pour sa part, M. Zhu a déclaré que le protocole d’accord couvre un large éventail de domaines, tels que l’échange de délégations, l’établissement de partenariats entre universités, l’enseignement de la langue chinoise, l’octroi de bourses d’études et la possibilité, à l’avenir, d’une reconnaissance réciproque des diplômes universitaires.
Cet accord, a-t-il souligné, témoigne de la coopération entre nos deux pays, notamment dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire des relations diplomatiques sino-mauriciennes, ainsi que du renforcement de nos relations pour les décennies à venir.
Zhu a souligné que l’île Maurice est un pays en plein essor et que son rôle de plaque tournante entre la Chine et l’Afrique continentale est de plus en plus important. Il a ajouté que la Chine, deuxième plus grande économie du monde, progresse également rapidement dans tous les secteurs, en particulier dans les secteurs où les deux pays trouveront des intérêts communs, à savoir : l’environnement, les énergies renouvelables, la haute technologie, les ressources maritimes, la finance et les infrastructures.
Il a en outre souligné qu’avec la mise en œuvre de l’accord de libre-échange Chine-Maurice, et des accords de libre-échange au niveau africain, d’énormes opportunités s’ouvrent. “Après le COVID-19, les jeunes étudiants chinois et mauriciens devraient être encouragés à intensifier davantage les échanges éducatifs pour devenir les talents dont nos pays auront besoin à l’avenir”, a-t-il déclaré.
A cet égard, il a réitéré le soutien indéfectible des autorités chinoises ainsi que de l’ambassade de la République populaire de Chine à Maurice pour fournir toutes les facilités nécessaires afin que la coopération éducative puisse se développer davantage et contribuer encore plus au développement des relations amicales entre la Chine et Maurice.
