Un atelier national de sensibilisation de trois jours sur la sécurité maritime, organisé par le ministère de l’Economie bleue, des Ressources marines, de la Pêche et de la Navigation, en collaboration avec l’Organisation maritime internationale, dans le cadre du Projet de sécurité portuaire et de sûreté de la navigation pour l’Afrique orientale et australe et l’océan Indien, s’est ouvert ce matin à l’hôtel Hennessy Park, à Ebène.
Le ministre des Transports terrestres et du rail léger, le ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et du commerce international, M. Alan Ganoo, le ministre de l’économie bleue, des ressources marines, de la pêche et de la navigation, M. Sudheer Maudhoo, ainsi que d’autres personnalités éminentes étaient présents à cette occasion.
Dans son discours d’ouverture, le ministre Maudhoo a souligné que le domaine maritime est devenu le théâtre d’une nouvelle génération de défis et a appelé à une plus grande coopération entre les membres régionaux et internationaux pour faire face à ce problème. Il a insisté sur la nécessité de protéger les écosystèmes fragiles des mers territoriales de la République de Maurice contre la menace croissante des activités maritimes internationales.
Selon lui, la mise en œuvre de la sûreté maritime nécessite à la fois des connaissances et de la vigilance, et est essentielle pour renforcer l’application de la sûreté sans ralentir le flux du commerce international.
Le ministre a souligné que la meilleure façon d’assurer la sûreté maritime est de combiner les activités publiques et privées de sûreté maritime à l’échelle mondiale dans un effort intégré qui s’attaque à toutes les menaces maritimes.
Sudheer Maudhoo a également rappelé que nos mers sont de loin les artères les plus importantes pour le commerce mondial, transportant plus de 95 % de toutes les marchandises, et que l’île Maurice dépend énormément du commerce maritime.
Notre maxime, a-t-il souligné, est de veiller à ce que Maurice soit et reste la nation la plus sûre et la plus fiable pour le commerce mondial. Il a assuré que le gouvernement protégera toujours les intérêts du pays et ceux de ses partenaires internationaux en comprenant comment les menaces peuvent surgir le long des routes commerciales internationales ou des points d’étranglement, comment elles peuvent être traitées et quel peut être leur impact.
Nous continuerons à soutenir, à défendre et à faire respecter les principes de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer et à protéger la liberté de navigation”, a-t-il affirmé.
Quant au ministre Ganoo, il a insisté sur l’importance de la sécurité maritime, qui comprend la sécurité des ports et la sécurité de la navigation, étant donné le nombre élevé de navires de plus grande taille dans notre région. Nous devons exercer une plus grande surveillance de notre zone maritime et nous assurer que les navires qui font escale dans notre région sont en état de naviguer, afin de prévenir tout incident maritime”, a-t-il déclaré.
Le ministre des affaires étrangères a souligné que la mise en place d’un cadre régional pour la sécurité des ports et la sécurité de la navigation reste une priorité pour le gouvernement et a assuré que la politique régionale sur la sécurité des ports et la sécurité de la navigation qui doit être formulée par la Commission de l’océan Indien sera approuvée au niveau ministériel.
En outre, l’initiative de l’Organisation maritime internationale permettra de faire la lumière sur la situation précise et de contribuer à la formulation d’une telle politique régionale, a ajouté le ministre.
Le présent atelier, a-t-il dit, arrive à point nommé pour faire le point sur notre respect des conventions maritimes internationales relatives à la sécurité maritime et portuaire et à la sécurité de la navigation.
