Le gouvernement indien a déclaré que Twitter a perdu sa protection en matière de responsabilité à l’égard du contenu généré par les utilisateurs, car le géant américain du microblogging ne s’est pas conformé aux nouvelles règles informatiques proposées.
L’administration du Premier ministre Narendra Modi a reproché à plusieurs reprises à l’entreprise de ne pas se conformer aux nouvelles règles informatiques dans un dossier judiciaire. En raison de cela, la plateforme a listé son immunité. Cela suscite des inquiétudes car les entreprises américaines pourraient avoir plus de mal à faire des affaires dans un environnement réglementaire plus rigide.
L’affaire a pris effet lorsqu’un utilisateur de Twitter a porté plainte contre la plate-forme pour se plaindre de certains tweets désobligeants et a déclaré que la société ne respectait pas les nouvelles règles, qui prévoient la nomination de nouveaux dirigeants. Bien que la société ait déclaré qu’elle faisait de son mieux pour se conformer aux nouvelles règles, elle a refusé de faire tout commentaire sur cette affaire.
Alors que les nouvelles règles sont entrées en vigueur vers la fin du mois de mai, le ministre de la Technologie, Ravi Shankar Prasad, a accusé Twitter de désobéir délibérément à la nouvelle réglementation puisque toutes les autres plateformes de médias sociaux s’y sont déjà conformées. Alors que la tension monte entre l’entreprise et New Delhi, la police a déjà enregistré cinq affaires contre l’entreprise ou ses dirigeants, dont certaines liées à la pornographie infantile et à une carte controversée de l’Inde sur sa page de carrière. Le chef de Twitter Inde, Manish Maheshwari, a été nommé par la police dans deux États. Toutefois, l’État d’Uttar a contesté devant la Cour suprême l’interdiction de toute action policière contre Maneshwari, après qu’une juridiction inférieure l’a protégé contre une arrestation à la suite d’une accusation d’utilisation de la plateforme pour propager la haine.
