Lors d’une conférence de presse tenue samedi matin, la députée du MMM a porté de graves accusations contre la Central Electricity Board. Elle a accusé l’Office de falsifier un appel en faveur d’une société dont les actionnaires sont des étrangers.
Le scandale présumé concerne un appel d’offres lancé en mars 2022 pour l’installation de quatre fermes solaires pouvant produire 10 mégawatts chacune et trois autres pouvant produire 30 mégawatts chacune.
L’entreprise en question a obtenu le contrat pour deux projets de 30 mégawatts et un projet de 10 mégawatts, soit un total de 70 mégawatts. Selon Joanna Bérenger, l’une des conditions de l’appel d’offres était que les soumissionnaires apportent la preuve qu’ils étaient déjà en possession des titres de propriété du terrain sur lequel les panneaux photovoltaïques devaient être installés.
Or, selon Joanna Bérenger, après la signature du contrat d’achat d’électricité, la société en question a demandé à changer le terrain sur lequel les projets devaient être installés. La CEB, ajoute-t-elle, a demandé un avis juridique à un Senior Counsellor, qui lui a expliqué que ce changement était inacceptable, que la CEB s’exposait à des poursuites judiciaires et que l’organisation était même en droit de réclamer des dommages et intérêts à l’entreprise.
Pour Joanna Bérenger, il est clair que des pressions ont été exercées sur le conseil d’administration de la CEB pour qu’il accepte ces changements. Elle estime que le conseil d’administration de l’organisation et le ministre responsable, Joe Lesjongard, doivent venir s’expliquer. Elle se demande également s’il ne s’agit pas d’une affaire de gros sous.
Joanna Bérenger précise qu’elle ne s’est pas plainte auprès de l’Icac. Elle ajoute que l’organisation peut ouvrir une enquête de sa propre initiative.
