On le connaît davantage pour ses peintures sur le denim. Mais, Rishi Seeruttun, est aussi un fin sculpteur. Avec le bronze, il insuffle la vie à des personnages toujours porteurs d’un vécu.
Cela fait plus de 20 ans depuis que Rishi peint et brûle le denim pour faire montre de son talent.
Cependant l’artiste est aussi à l’aise avec un pinceau qu’avec le bronze. Un battement de cils le ramène à ses débuts : « J’ai commencé la sculpture en même temps que la peinture. J’ai touché à d’autres matières comme le ciment et le bois. Mais, c’est le bronze qui m’a le plus attiré de par son cachet, sa texture et sa valeur… »
Puis avec le bronze, il y a aussi toute une technicité à maîtriser : « C’est une matière un peu difficile à dompter. Il faut procéder à un moulage, puis par la suite fondre le bronze à haute température et le couler. C’est une technique que j’ai pris du temps et du plaisir à maîtriser. »
Laissant son inspiration suivre le fil d’Ariane de la religion, l’artiste réalise que des personnages métalliques : « Mes personnages ont souvent trait à la religion. Ils sont porteurs d’un message souvent philosophique. »
Concernant l’actualité de l’artiste, il participera prochainement à une exposition collective cette année, mais il entend bien tenir une exposition solo en 2022 : « L’exposition se fera une fois de plus sur le denim en des grands formats. »