Sur une tendance à la baisse depuis 2014, le commerce extérieur est une autre source de préoccupation pour les décideurs politiques. Bien que le Cabinet Office ait mis en place un suivi étroit des activités du secteur des exportations depuis le Brexit, les chiffres officiels montrent que les recettes à l’exportation de marchandises ont diminué d’un cinquième. La crise de connectivité causée par la pandémie de Covid-19 a encore affaibli les opérations car les performances du secteur des exportations dépendent fortement de la connectivité externe.
Les revenus des entreprises orientées vers l’exportation s’élevaient à Rs. 48,9 milliards en 2014. Sur les 53 888 emplois qui existaient dans ce secteur au cours de la même année, 31 210 appartenaient à des Mauriciens. En 2019, les entreprises orientées vers l’exportation ont pu générer des Rs. 42,3 milliards et en 2020, seulement 37,3 Rs, avec un Rs. Baisse de 5 milliards enregistrée au deuxième semestre seulement. En 2019, l’emploi total dans le secteur était déjà en baisse. 44 160 emplois existaient dont 21 551 emplois étaient occupés par des Mauriciens. Au troisième trimestre 2020, la situation de l’emploi s’était détériorée. 7882 emplois au total ont été perdus en raison de la fermeture d’usines notamment dans le secteur textile alors que seulement 544 emplois ont été créés en raison de l’expansion des usines existantes.
Cependant, en 2019, le poids du salaire minimum national a commencé à se faire sentir. Depuis 2014, plus de 10 000 emplois ont été perdus. En mars 2020, il n’y avait que 43 488 emplois dans les EOE.
Pour faire face à cette tendance à la baisse, le ministère des Finances et du Développement économique devra s’assurer que les coûts de faire des affaires pour les EOE tels que le fret et les délais pour acheminer les produits vers les marchés restent faibles. La connectivité aéroportuaire et maritime sera très probablement des domaines dans lesquels des ressources considérables seront consacrées. Le MOFED tient particulièrement à voir les entreprises mauriciennes profiter des 3 accords de libre-échange signés avec la Chine, l’Inde et le continent africain. Les décideurs politiques savent que pour ce faire, ils devront faire.