Complètement ravagé par les flammes lors d’un incendie le 11 novembre 2021, Lakaz ravann n’est plus. Kirty O’Clou le fondateur de la boutique n’a pas dit son dernier mot. Motivé à bloc, il travaille déjà sur son prochain stock pour que ses ravannes résonnent à nouveau.
Fabricant de ravanne lapo Kirty est derrière Lakaz ravann depuis 2014. Tendues par un cordage comparé aux ravannes traditionnelles, ceux qui sortent de son atelier à Cassis, n’ont pas forcément besoin d’être chauffées avant d’en jouer : « La particularité de cette ravanne réside dans sa fabrication. En effet, j’utilise que de la peau sèche pour les monter avec un système de cordage. Suffisamment tendu, l’instrument résiste au froid et à l’humidité. »

Avec une bonne clientèle, les affaires de Kirty allaient pour le mieux jusqu’au jour où un violent incendie a complètement dévasté sa boutique située au Caudan Waterfront : « Le 11 novembre toutes mes ravannes d’une valeur de Rs 400 000 sont parties en fumée lors d’un incendie. Je ne savais plus quoi faire. Après un élan de solidarité, j’ai pu me faire un nouveau stock, ce qui m’a permis d’écouler une partie de ma production en décembre. Mais, il y a encore du chemin à parcourir avant de remonter la pente. »

S’accordant un mois pour se constituer un stock, Kirty compte vendre à nouveau ses ravannes à la mi-février : « Je suis en train de fabriquer mes ravannes. Si tout se passe pour le mieux, je vais commencer à les vendre à la mi-février pour satisfaire la demande en attendant de bénéficier d’un nouveau local au Caudan. »