Les parlementaires sont en vacances depuis hier, le 3 août, après l’adoption du Finance (Miscellaneous Provisions) Bill. Ils reprendront le chemin du Parlement le 26 octobre prochain. Lors du Summing-up des débats budgétaires sur ce projet de loi, le ministre des Finances, Rengadanaden Padayachy, a répondu aux critiques formulées par l’opposition a l’égard de ce projet de loi. Il a affirmé qu’il est convaincu que les mesures annoncées donneront le ton à une croissance économique robuste, durable et inclusive. Il a soutenu que nous sommes à présent en capacité de façonner l’avenir du pays grâce à la stratégie d’ouverture des frontières par phase et de la vaccination massive de la population.
”Comme j’ai eu l’occasion de le dire à maintes reprises, la vaccination est le « game-changer ». Grâce à cela, nous avons pu procéder, il y a deux semaines, à la première phase d’ouverture de nos frontières. C’est un pas essentiel que nous avons franchi pour la reprise économique”, a déclaré le ministre des Finances.
Le nombre d’amendements apportés par le projet de loi de finances reflète la volonté de ce gouvernement à apporter les réformes structurelles nécessaires pour remettre le pays sur la voie d’une croissance forte. Apporter des amendements à quelque 93 lois est la condition sine qua none de l’implémentation des mesures budgétaires.
“Je le dis sans détour, l’implémentation est la clé de notre réussite collective. Soyez-en assurés, nous ne tarirons pas d’efforts pour donner vie aux quelque 350 mesures annoncées dans le Budget”, a déclaré le grand argentier. Il a profité de l’occasion pour donner quelques précisions au sujet des amendements proposés au titre de l’Economic Development Board Act. Lors des débats, l’Opposition a insinué qu’une fois les amendements votés, l’EDB deviendrait un super-ministère mais il a soutenu que l’Opposition fait fausse route. Il a aussi affirmé que les mesures annoncées dans le secteur de la construction, finiront par créer un boom dans le secteur de l’immobilier.
A l’ajournement des travaux parlementaires en l’absence des membres de l’opposition, la députée Sandra Mayotte s’est adressée à la Chambre pour évoquer la nécessité de mener une campagne de sensibilisation sur le syndrome du bébé secoué. Le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, a affirmé qu’il a pris note de sa demande. Il a ajouté que depuis 2018, trois cas de bébé secoué ont été rapportés par les services de la santé publique.