Le coup d’envoi de la COP27, la conférence des Nations unies sur le changement climatique, a été donné dimanche en Égypte. Les délégués ont décidé de discuter de l’indemnisation des nations pauvres qui souffrent du changement climatique.
Les délégués d’environ 200 pays ont participé à la conférence sur le changement climatique et ont discuté de cet ordre du jour crucial pour la première fois depuis des décennies.
Lors de la session, le président de la COP27, Sameh Shoukry, a déclaré : “Cela crée pour la première fois un espace institutionnellement stable dans l’ordre du jour officiel de la COP et de l’Accord de Paris pour discuter de la question urgente des dispositions de financement nécessaires pour faire face aux lacunes existantes, en répondant aux pertes et dommages.”
La conférence a eu lieu à Sharm el-Sheikh, en Égypte, et se poursuivra jusqu’au 18 novembre. Les discussions ont porté sur les fonds de compensation fournis par les nations riches aux pays économiquement retardés qui contribuent le moins aux émissions de gaz à effet de serre.
L’accord a donné un ton positif à la session de la COP27 à Sharm el-Sheikh, où les gouvernements s’efforcent de maintenir l’objectif d’échapper aux pires effets du réchauffement climatique, alors même qu’une pléthore de problèmes – d’une guerre terrestre en Europe à une inflation généralisée – détourne l’attention du monde.
Les pays à haut revenu se sont opposés à une proposition d’organisation du financement des pertes et dommages lors de la COP26 à Glasgow l’année dernière, en faveur d’un nouveau dialogue de trois ans pour les discussions sur le financement.
La discussion n’inclura pas d’obligation de compensation mais, en revanche, aboutira à une conclusion décisive, “au plus tard en 2024”, a déclaré M. Shoukry. Il a ajouté : “L’inclusion de cet agenda reflète un sentiment de solidarité envers les victimes de catastrophes climatiques.”