Le Premier ministre était à Abercrombie ce matin. Il a participé à une cérémonie pour la Journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée hier.
Les services de soutien aux familles ont été lancés par le Premier ministre, M. Pravind Kumar Jugnauth, au poste de police d’Abercrombie. Cette année, le thème des Nations Unies pour les 16 jours d’activisme commémorant la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes est “UNITE ! L’activisme pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles”.
Il a fait référence à un cas récent où une femme a été tuée par son ancien partenaire, un policier. Pravind Jugnauth a déclaré que le fait que le meurtrier présumé soit un policier a terni la réputation de l’institution. Il a déploré le fait que malgré la mobilisation et les mesures prises, les cas de violence à l’égard des femmes continuent. Il a annoncé que 4.300 cas ont été signalés cette année.
Pravind Jugnauth a souligné que ce combat doit commencer par ceux qui ont des responsabilités. Kalpana Koonoo-Shah, ministre de l’égalité des sexes, a déclaré que l’élimination de la violence sexiste était une priorité pour le gouvernement.
Le Premier ministre Jugnauth a rappelé que la violence à l’égard des femmes est l’une des violations des droits de l’homme les plus persistantes et l’une des formes de discrimination les plus extrêmes. “La violence peut prendre la forme d’abus verbaux, physiques et sexuels et peut aussi bien être la cause de la mort dans certains cas et de telles pratiques ne seront pas tolérées”, a souligné M. Jugnauth.
Pour sa part, la ministre Koonjoo-Shah a souligné que le service de soutien aux familles sera composé d’agents de l’unité de protection des familles de la police et de son ministère, qui travailleront ensemble dans un bureau, afin de fournir des services aux victimes de violence domestique. “Les victimes de violence domestique peuvent bénéficier d’un large éventail de services, notamment de conseils et d’une assistance juridique, d’une aide psychologique et, si elles le souhaitent, d’un lieu sûr où séjourner temporairement”, a-t-elle souligné.
Elle a annoncé que ce service sera décentralisé dans d’autres parties de l’île, comme Souillac et Phoenix, afin que les victimes puissent facilement signaler leur cas, obtenir l’assistance requise et permettre aux agents de mieux gérer les cas de VBG dans tout le pays.