Selon les autorités, des hommes armés ont abattu un chef traditionnel dans le sud-ouest du Nigeria et ont enlevé sa femme et une autre personne.
Jeudi soir, les assaillants ont fait irruption dans le palais de Segun Aremu, général de l’armée à la retraite et monarque connu sous le nom d’Olukoro de Koro. On ne connaît pas l’identité des hommes armés et on ne sait pas s’ils demandent une rançon.
Quelques jours après que les activistes aient demandé la déclaration de l’état d’urgence pour résoudre le problème, un nouveau meurtre et un nouvel enlèvement ont eu lieu.
Selon une cinquantaine d’organisations de la société civile, le président Bola Tinubu devrait faire cette déclaration, car plus de 1 800 personnes ont été enlevées depuis son entrée en fonction en mai de l’année dernière.
Toutefois, le nombre réel d’enlèvements au cours de cette période pourrait être près de deux fois plus élevé, soit 4 000 personnes, selon la société nigériane de conseil en gestion des risques SBM Intelligence.
Le paiement d’une rançon est illégal au Nigeria, quelle que soit la gravité de la situation. Néanmoins, de nombreuses victimes acceptent de payer parce qu’elles n’ont pas confiance dans le gouvernement ou dans sa réputation.
Le gouverneur AbdulRahman AbdulRazaq a dénoncé le meurtre de l’Olukoro de Koro dans l’État de Kwara, le qualifiant d'”imprudent, choquant et abominable”, et a promis que les auteurs seraient appréhendés.
Selon la police, une chasse à l’homme est en cours. En outre, elle a assuré aux habitants du quartier qu’un poste de police serait mis en place.
