La pétition et la campagne agressive de ” Mon corps, mon choix, ma voix ” est née de la frustration de Julie Vranckx-Lepert contre le règlement de la loi sur la quarantaine 2020 stipulant que les étudiants, les parents et le personnel des secteurs de la santé et de l’éducation doivent être vaccinés pour accéder à ces locaux. Trois semaines plus tard, cette pétition a été signée par 5754 personnes, et la campagne compte 6874 followers et plus de 243 379 supporters. Il y a 105 581 Mauriciens en interaction constante sur ce sujet et le slogan a été affiché sur 120 panneaux à travers l’île. Il s’agit désormais d’un collectif de citoyens dont l’objectif est de susciter une prise de conscience et le respect des droits constitutionnels de la population.
Une contradiction totale
“Je suis consciente que nous sommes en pleine crise. Je n’ai rien contre les vaccins et les tests PCR. En revanche, je ne suis pas d’accord avec l’obligation de vacciner qui peut entraîner l’interdiction de l’accès à l’école pour les élèves et les parents ou la perte de l’emploi pour les employés qui ne se font pas vacciner. D’ailleurs, qu’est-ce que ce test PCR qui est évalué sur un CT Value sur 40 au lieu de 24- 34 comme cela se pratique dans d’autres pays du monde ? “affirme Julie Vranckx-Lepert. Expatriée française depuis trois ans et directrice de crèche pour des enfants de 3 mois à 3 ans, cette dernière déclare que “la loi sur la quarantaine est en soi une contradiction totale avec la loi sur la protection des données, la loi sur les droits des travailleurs, la loi sur l’égalité des chances et la Constitution de la République démocratique de Maurice qui protègent tous les citoyens mauriciens dans leur sécurité physique, leurs croyances, leur droit à l’éducation, sans discrimination. Faire un amendement qui prétend le contraire est inconstitutionnel et une violation flagrante des droits de l’homme !”
Sa campagne d’information agressive sur les médias sociaux a été créée le 5 juin 2021 sur Facebook où toutes les interventions, les conférences de presse et les rapports de jugement du tribunal sont enregistrés. Elle a également créé un site web pour la pétition et une autre page Facebook où peuvent être postés les doléances, les expériences, les effets secondaires de la vaccination et les points de vue sur les vaccins imposés qui ne sont pas encore reconnus par l’OMS. “En ce qui concerne ma garderie, je ne comprends pas que ce vaccin Covid-19 soit obligatoire pour les nourrissons et les enfants qui ne sont ni vecteurs ni transmetteurs du virus. Même si nous traversons une pandémie, toute forme d’imposition est contraire aux droits de l’homme ! Sommes-nous dans une autocratie ?” lance-t-elle.
Le Collectif contre l’Imposition !
“Mon corps, mon choix, ma voix” est désormais un collectif de citoyens. “En peu de temps, le militant Bruneau Laurette nous a rejoint puis suivi par un groupe de professionnels du milieu médical et juridique, des parents concernés et d’ONG. Nous avons maintenant environ 200 000 supporters à distance et en ligne, regroupant ceux qui sont sur les plateformes de médias sociaux, Whatsapp, emails et SMS”, révèle-t-elle.
Les supporters présentent une série de preuves et d’articles pour encourager les citoyens mauriciens à sortir de leur silence ou de leur ignorance face à ces impositions et violations de leurs droits constitutionnels. De plus, comme ” Mon corps, mon choix, ma voix ” compte plusieurs membres issus de différents secteurs de la société, ils vont cultiver d’autres maux pertinents et persistants imposés à la société, à l’économie, à la justice et aux droits de l’homme. “Sans révéler les noms de nos membres, nous avons l’intention de faire la lumière sur le parc pharmaceutique et des sciences de la vie dans le Rose Belle Business Park par Landscope Mauritius Ltd. Il s’agit d’un projet annoncé dans le budget à hauteur de Rs 500 millions pour les infrastructures. Il s’agit de produire des produits pharmaceutiques provenant de fabricants indiens et donc sans mention, comme nous l’avons appris mardi dernier, d’une usine de fabrication de vaccins Covid” conclut Julie Vranckx- Lepert.