Depuis le début de l’épidémie, 13 cas de maladie de Marburg ont été confirmés en Guinée équatoriale, un pays d’Afrique centrale, selon ses responsables sanitaires, qui en ont fait l’annonce mercredi après que le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exhorté la gouvernement de la nation centrafricaine à divulguer officiellement tout nouveau cas.
L’OMS décrit la maladie à virus de Marburg comme une fièvre hémorragique virale dont le taux de létalité peut atteindre 88 %.
La fièvre, l’épuisement, les nausées ainsi que la diarrhée tachée de sang en sont les symptômes. Il n’y a pas de vaccins ou de médicaments antiviraux autorisés pour le traiter. Marburg, qui appartient à la même famille de virus que la maladie mortelle Ebola, est transmise aux humains par les chauves-souris frugivores.
Depuis le début de l’épidémie, neuf personnes sont décédées et un patient s’est rétabli, selon un tweet du ministre de la Santé de Guinée équatoriale, Antonio Martin Ndong Ntutumu, qui a également noté que 825 contacts ont été identifiés depuis.
Selon l’OMS, qui a rendu public la semaine dernière neuf cas confirmés et officialisé le décès et les cas probables à 20 chacun, le pays a officiellement déclaré sa toute première épidémie de la maladie en février.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré plus tôt mercredi que l’organisation avait été informée de cas supplémentaires et avait demandé au gouvernement de les signaler officiellement à l’organisation.