Face aux difficultés financières rencontrées par les compagnies d’autobus en raison de l’entrée en opération du métro-express, l’Union of Bus Industry Workers (UBIW) propose à ce que le gouvernement nationalise le transport en commun.
Lors d’une rencontre avec la presse, hier, les dirigeants de l’UBIW, Saleem Bacsou et Alain Kisten, soulignent que la nationalisation a fait ses preuves avec la Corporation Nationale de Transport (CNT) et que le même principe pourrait être appliqué avec les compagnies de transport qui font face à des difficultés financières. Ils affirment que la valeur du jour, 65% des passagers, qui voyagent dans les autobus, perçoivent une allocation de transport de la part des compagnies pour qui ils travaillent et seulement 35 % des passagers prennent le bus de temps en temps. En sus de cela, le transport est gratuit pour les étudiants, les personnes âgées et les autrement capables. Il est facile donc de prendre en charge ces compagnies d’autobus grâce à un merger.
Ces dirigeants syndicaux affirment que la nationalisation du transport public a fait ses preuves au Luxembourg actuellement où le ticket d’autobus est devenu gratuit pour tout le monde. Ces dirigeants syndicaux ont aussi saisi l’occasion pour réclamer l’ouverture immédiate des négociations avec les compagnies d’autobus pour la mise sur pied d’un nouvel accord collectif portant sur la révision de la grille salariale et les conditions de services qui prévalent dans ce secteur. Le dernier accord collectif date depuis 2016, soulignent-t-ils. Parallèlement, ils demandent à ce que l’allocation de Rs 1 000, qui est accordée actuellement aux employés du transport public, soit intégrer au salaire de base des employés du transport public. Autre demande de l’UBIW, il faut renforcer l’équipe de la police du transport car deux cas de vols de recettes et d’agression à l’encontre des receveurs d’autobus ont été rapportés ces derniers temps à Rose-Hill Transport et dans le nord de l’île.
Les dirigeants de l’UBIW affirment avoir eu la rencontre le ministre du Transport, Alan Ganoo, il y a deux semaines pour évoquer toutes ces domaines. Ils souhaitent à ce que ce dernier fasse diligence pour régler leurs problèmes qui ne font qu’empirer avec la présence des vans et des taxis marrons opérant sur les lignes desservies par ces compagnies d’autobus.
