Le gouvernement ougandais a perdu son principal aéroport au profit de la Chine pour n’avoir pas remboursé un prêt. Le gouvernement n’a pas réussi à inverser un accord de prêt avec les Chinois0 qui comportait des conditions de remboursement de la saisie de son aéroport. Le président Yoweri Museveni avait envoyé une délégation à Pékin dans l’espoir de renégocier les clauses toxiques.
La visite s’est soldée par un échec, les autorités chinoises refusant d’autoriser toute modification des conditions initiales de l’accord. Le gouvernement ougandais, représenté par le ministère des finances et l’autorité de l’aviation civile, a signé le 17 novembre 2015 un accord avec l’Export-Import Bank of China (Exim Bank) pour emprunter 207 millions de dollars à un taux de 2% au moment du décaissement ; avec une période de maturité de 20 ans incluant une période de grâce de sept ans. L’accord signé avec les prêteurs chinois signifiait pratiquement que l’Ouganda ” cédait ” son aéroport clé à la Chine.
Dans ce qui constitue une nouvelle tentative d’acquisition d’actifs étrangers pour cause de défaut de remboursement de prêts, la Chine aurait racheté l’aéroport international d’Entebbe en Ouganda et d’autres actifs dans ce pays d’Afrique orientale.
Le président ougandais Yoweri Museveni avait envoyé une délégation à Pékin pour une renégociation avec le gouvernement chinois.
