Le dernier patient connu d’Ebola en Ouganda a quitté l’hôpital, a déclaré un haut responsable de la santé. Cette décision a ravivé les espoirs de mettre fin à l’épidémie qui a tué au moins 56 personnes.
L’épidémie d’Ebola a été confirmée pour la première fois en septembre et les autorités sanitaires ont déclaré qu’il s’agissait de la souche soudanaise du virus. Il tue 40 à 60 % des personnes infectées et il n’existe pas de vaccin éprouvé contre ce virus.
L’un des hauts responsables du ministère de la santé a exprimé sa joie et a posté sur Twitter : “Heureux d’annoncer que nous avons libéré le dernier patient atteint d’Ebola. Dieu nous a vus à travers cette épidémie”.
Elle a précisé que le personnel médical continuerait à surveiller les personnes ayant été en contact avec des patients infectés jusqu’à ce qu’elles aient été déclarées en bonne santé pendant 21 jours. Toutefois, elle n’a pas précisé la date du dernier cas confirmé.
Le gouvernement a pris diverses mesures pour contrôler la propagation du virus Ebola. Il a imposé des restrictions sur les voyages, un couvre-feu de nuit, et les lieux de culte et de divertissement ont également été fermés. Même après ces mesures, de nombreux cas sont réapparus dans la capitale et dans l’est du pays.
Les causes d’Ebola sont les vomissements, les saignements et la diarrhée, qui se propagent lorsqu’on est exposé aux fluides corporels de personnes infectées.
Le virus peut affecter les yeux, le système nerveux et les fluides corporels et se propager par la suite. L’Ouganda a enregistré 142 infections lors de la dernière épidémie. Selon l’Organisation mondiale de la santé, un pays ne doit enregistrer aucun cas confirmé 42 jours après le dernier cas enregistré pour être déclaré exempt d’Ebola.
