Le prix d’un certain nombre de produits est en hausse depuis la première vague de la pandémie en avril 2020. Toutefois, malgré l’augmentation de 500 % du coût du fret en provenance de Chine, l’indice des prix à la consommation pour les 12 mois se terminant en juin 2021 s’est établi à 2,2 %, contre 1,8 % pour les 12 mois se terminant en juin 2020.
Parmi les principaux contributeurs à l’augmentation nette de l’IPC entre mars 2021 et juin 2021 figurent les prix des légumes (+ 0,4 %), de la viande (+ 0,2 %), du poisson (+ 0,1 %), du lait en poudre (+ 0,1 %), des produits semi-préparés surgelés (+ 0,1 %).
Les prix des cigarettes (+ 0,4 %) et de l’essence (+ 0,5 %) ont également été parmi les principaux facteurs à l’origine de la hausse de l’IPC.
L’indice des prix à la consommation, qui s’élevait à 108,5 en mars 2021, a enregistré une augmentation nette de 2,9 points (soit 2,7 %) pour atteindre 111,4 en juin 2021.
En 2020, entre avril et juillet, le gouvernement a réintroduit le contrôle des prix sur certains produits en modifiant le Consumer Protection (Consumer Goods) (Maximum Mark-up) Regulations 2020 sur un certain nombre de produits dont le riz basmati, le beurre, le fromage, les pâtes, les légumes secs et les produits d’hygiène. Depuis avril 2021, préoccupé par la hausse soudaine des prix due à l’augmentation des coûts du fret, le Gouvernement a fixé les prix de 7 produits largement consommés par la population dont les tomates en conserve, les sardines, le lait en poudre et l’huile de cuisson.
