Selon deux sources gouvernementales qui se sont confiées à Reuters, l’Inde envisage d’inviter des entreprises privées à investir environ 26 milliards de dollars dans son secteur de l’énergie nucléaire. L’objectif est d’augmenter la quantité d’électricité produite à partir de sources n’émettant pas de dioxyde de carbone.
Pour la première fois, l’énergie nucléaire, une source d’énergie non émettrice de dioxyde de carbone qui représente moins de 2 % de la production totale d’électricité de l’Inde, fait l’objet d’un investissement privé de la part de New Delhi. Grâce à ce financement, l’Inde pourrait atteindre son objectif d’utiliser des combustibles non fossiles pour 50 % de sa capacité installée de production d’électricité d’ici à 2030, contre 42 % actuellement.
Le gouvernement est en train de négocier un investissement d’environ 440 milliards de roupies avec au moins cinq entreprises privées, dont Reliance Industries, Tata Power, Adani Power et Vedanta Ltd, ont indiqué deux sources liées au dossier.
Selon ces sources, la société publique Nuclear Power Corp of India Ltd (NPCIL) et le département fédéral de l’énergie atomique ont eu plusieurs cycles de discussions sur le plan d’investissement avec les sociétés privées au cours de l’année écoulée.
Selon des sources non identifiées, le gouvernement a l’intention d’utiliser l’investissement pour construire 11 000 mégawatts (MW) de capacité de production d’énergie nucléaire supplémentaire d’ici 2040. Les sources ont précisé que le plan en était encore au stade final de développement.
Le parc actuel de centrales nucléaires en Inde, d’une capacité combinée de 7 500 MW, est détenu et exploité par NPCIL, qui s’est également engagée à investir dans 13 000 MW supplémentaires.