La Financial Services Commission ( FSC ) a lancé le Cadre Réglementaire sur le Crowdfunding le 25 novembre 2021. L’événement s’est tenu à la FSC House en présence de l’honorable Mahen Kumar Seeruttun, ministre des services financiers et de la bonne gouvernance, de M. Mardayah Kona Yerukunondu, président de la FSC et premier vice-gouverneur de la Banque de Maurice, des membres du conseil d’administration de la FSC et de M. Dhanesswurnath Thakoor, directeur général de la FSC.
L’île Maurice est déterminée à réglementer le processus de crowdfunding. Comme les entreprises mauriciennes recherchent de plus en plus des solutions financières alternatives pour avoir accès au capital, le gouvernement a décidé de fournir un environnement propice aux entrepreneurs Fintech pour qu’ils puissent offrir leurs services aux entreprises locales.
Le ministre des services financiers et de la bonne gouvernance, l’honorable Mahen Kumar Seeruttun, est persuadé que la stratégie du gouvernement en matière de services financiers va sans aucun doute transformer le paysage financier du pays. Le cadre réglementaire fait partie d’une série d’autres initiatives qui visent à fournir aux opérateurs commerciaux le cadre réglementaire qui leur permet de fournir leurs services à l’intérieur du pays.
L’honorable ministre s’est attardé sur plusieurs initiatives mises en œuvre à cette fin par son ministère, notamment la création du Conseil consultatif des services financiers, qui est devenu une plateforme inestimable pour faciliter les initiatives et le dialogue entre les secteurs public et privé.
Selon la Banque mondiale, le crowdfunding dans les seuls pays en développement atteindra près de 100 milliards de dollars d’ici 2025. Maurice, par le biais de son réseau mondial de services financiers, cherche à permettre aux opérateurs commerciaux de lever des fonds dans diverses parties du monde pour alimenter et financer des initiatives privées et publiques à l’intérieur du pays.
Le président de la Financial Services Commission, M. M. K. Yerukunondu, a souligné que la FSC a introduit le cadre réglementaire pour le crowdfunding basé sur l’investissement dans le but de diversifier ce que Maurice a à offrir en tant que centre financier international. Il a exhorté les parties prenantes à utiliser au maximum ce nouveau cadre qui présente de nombreuses opportunités pour les nouvelles start-ups. “. En outre, il a déclaré qu’en tant que régulateur ” tourné vers l’avenir et responsable “, la FSC veillera à ce que les entreprises se conforment à toutes les règles et réglementations nécessaires qui ” stimuleront la croissance du secteur Fintech, le transformant ainsi en un nouveau pilier de l’économie mauricienne “. C’est d’une importance capitale.
Dhanesswurnath Thakoor, le Chief Executive de la FSC, a souligné que le cadre réglementaire sur le crowdfunding est aligné avec “la stratégie Fintech de la FSC pour favoriser un accès et une adoption accrus des services financiers numériques à Maurice”. Il a déclaré que “la FSC a pris toutes les précautions raisonnables pour établir un cadre réglementaire robuste afin de s’assurer que les intérêts des parties prenantes des plateformes de crowdfunding sont adéquatement protégés”. Il a mentionné les plans en cours de la Commission pour exploiter les “opportunités SupTech/RegTech en vue de développer et de consolider notre image de régulateur leader, innovant et centré sur les données dans la région”.
Des plateformes de crowdfunding existent déjà à Maurice. Crowdfund.mu est l’une de ces plateformes qui consacre ses activités de crowdfunding à la collecte de fonds sociaux pour financer des initiatives de développement durable telles que Trash to Music, un projet qui vise à inciter les gens à réutiliser des matériaux mis au rebut pour en faire des instruments de musique.
Une autre plateforme de crowdfunding est Olive Crowd, dédiée au crowdfunding en actions. Elle a été la première plateforme de crowdfunding par actions à recevoir une licence à Maurice et a récemment lancé un système de crowdfunding par redevances. Dans le cadre de ce système, l’investisseur reçoit un pourcentage du chiffre d’affaires de l’entreprise sur une base trimestrielle pendant une période de cinq ans. Au total, l’investisseur reçoit 1,5 à 2 fois plus que ce qu’il a investi dans l’entreprise en contrepartie d’un décaissement rapide.
Avec la promulgation des Crowdfunding Rules complétant les Peer-to-Peer Lending Rules, Maurice est positionné pour être un centre Fintech réputé. En outre, avec le cadre réglementaire sur le crowdfunding, les investisseurs contribueront à la croissance des petites et moyennes entreprises opérant à Maurice ou à partir de Maurice et participeront à des activités de crowdfunding qui sont menées dans un paysage réglementé.
Voici l’intégralité du discours de M. Mardayah Kona Yerukunondu, président de la Commission des services financiers.