Des chèques d’un montant de Rs 675 000 ont été remis à huit bénéficiaires par l’Insurance Industry Compensation Fund (IICF) dans le cadre du Hit and Run Sub-Fund, afin d’indemniser et de soutenir les victimes d’accidents avec délit de fuite.
La cérémonie de remise des chèques s’est déroulée ce matin en présence du ministre des services financiers et de la bonne gouvernance, M. Mahen Kumar Seeruttun, du directeur général de la Commission des services financiers (FSC), M. Dhanesswurnath Thakoor, et de la présidente de l’IICF, Mme Kivisha Goodar, au siège de la FSC à Ebène.
Dans son allocution, le ministre Seeruttun a rappelé que le fonds a été créé en 2016 dans le but d’apporter une aide financière aux victimes d’accidents avec délit de fuite qui n’ont aucun recours juridique, monétaire ou autre. Il a indiqué que 64 victimes de délits de fuite ont déjà bénéficié de l’IICF et qu’environ Rs 8,4 millions ont été déboursés à cette fin.
Le gouvernement, a-t-il dit, tente d’apporter un soulagement à ces victimes et à leurs familles et, dans le même temps, de contribuer à améliorer leur qualité de vie. “Les victimes et leurs familles subissent des dommages physiques, psychologiques et financiers considérables lors des accidents avec délit de fuite”, a-t-il déclaré, ajoutant qu’il était important de sensibiliser les usagers de la route.
Le ministre a exhorté les usagers de la route à être plus courtois, prudents et vigilants afin d’éviter les accidents inutiles. Il a toutefois observé que le nombre d’accidents mortels a diminué de 17,6 % en 2021 par rapport à 2020.
Parlant de l’IICF, il a informé que le paiement de l’indemnisation est effectué au titre des dommages corporels subis dans les accidents avec délit de fuite aux victimes ou à leurs héritiers en cas de décès et c’est le comité de gestion qui détermine le montant de l’indemnisation à verser conformément au règlement.
Le ministre Seeruttun a donc salué la collaboration des officiers de police, du personnel médical et des autres parties prenantes qui travaillent main dans la main pour déterminer l’éligibilité des bénéficiaires, ajoutant que le délai prescrit pour les demandes d’indemnisation a été porté de deux à cinq ans afin de prendre en charge davantage de victimes d’accidents avec délit de fuite.