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Les Elites Chinoises Installées A L’étranger Vendent Leurs Actifs En Prévision Des Sanctions Occidentales

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Hong Kong, 18 juin (ANI) : Les élites chinoises installées à l’étranger vendent leurs biens immobiliers après que le Parti communiste chinois (PCC) a interdit la propriété pour protéger le gouvernement des futures sanctions économiques des pays occidentaux, en particulier des États-Unis.

Cette mesure est considérée comme une retombée du conflit entre la Russie et l’Ukraine et des sanctions occidentales qui ont suivi à l’encontre de la Russie. La Chine, déjà confrontée à une série de sanctions touchant son gouvernement, diverses organisations et des particuliers, prend des mesures pour s’assurer que toute action chinoise jugée controversée par l’Occident n’entraîne pas de sanctions qui affaiblissent le gouvernement communiste, rapporte le HK Post.

Le parti demande des rapports de conformité à ses citoyens à l’étranger et nombre d’entre eux ont vendu leurs actions dans des sociétés étrangères et sont en train de se défaire de leurs biens immobiliers.

La clameur de la vente est née après que l’Autorité centrale d’organisation du PCC a publié un avis il y a quelques semaines, rapporte le HK Post.

Cet avis “interdit spécifiquement aux conjoints et aux enfants des fonctionnaires de niveau ministériel de détenir – directement ou indirectement – des biens immobiliers à l’étranger ou des actions dans des entités enregistrées à l’étranger”.

Cette mesure est prise en prévision de futures sanctions contre la Chine, car les sanctions contre la Russie ont détruit la crédibilité économique de l’élite russe vivant à l’étranger, notamment au Royaume-Uni. Les Chinois veulent que le risque soit minimal au cas où ils seraient les cibles à l’avenir, rapporte le HK Post.

Les médias occidentaux ont attribué cette décision directement au président Xi Jinping. Celui-ci aurait déclaré au parti, dès janvier dernier, que “les cadres dirigeants, en particulier les cadres supérieurs, doivent prêter attention à la discipline et à l’éthique familiales” et que les hauts responsables communistes doivent “montrer l’exemple en gérant correctement leur conjoint et leurs enfants, en étant une personne dévouée et en faisant les choses proprement”.

Dans le prolongement de l’ordre de renoncer aux avoirs à l’étranger, le PCC a également décidé de “bloquer les promotions des cadres supérieurs dont les conjoints ou les enfants détiennent des avoirs importants à l’étranger”, selon des rapports de médias occidentaux émanant de Hong Kong.

L’Occident voit dans cette directive communiste, décrite dans un avis interne du puissant département de l’organisation centrale du parti, un facteur qui pourrait “jouer un rôle dans les efforts déployés par le dirigeant chinois Xi Jinping pour accroître son influence lors d’un remaniement du leadership deux fois par décennie, prévu plus tard dans l’année”.

Les analystes de la défense soupçonnent donc la Chine d’analyser la nature militaire de l’invasion russe en Ukraine. Ce qui leur vient immédiatement à l’esprit est Taïwan. C’est la seule raison pour laquelle le président Xi pourrait chercher à “minimiser les risques géopolitiques pour le Parti communiste, dans un contexte où l’on craint que les fonctionnaires ayant des engagements financiers à l’étranger ne deviennent un handicap si les États-Unis et d’autres puissances occidentales imposent des sanctions contre les dirigeants chinois et leurs proches”, rapporte le HK Post.

L’ordonnance a également des répercussions internes et politiques. Les engagements de conformité que le PCC demande à l’élite chinoise à l’étranger de signer “donneraient à Xi un moyen de pression sur tout fonctionnaire qui violerait les règles relatives aux actifs à l’étranger, car le cadre fautif deviendrait responsable d’infractions graves comme la déloyauté et la malhonnêteté envers le parti”.

Xi a utilisé sa campagne de lutte contre la corruption pour purger ses détracteurs et contrôler le sort des riches individus et entreprises chinoises. En 2014, le PCC a identifié environ 3 200 Chinois qu’il a appelés “fonctionnaires nus”.

“Les fonctionnaires “nus” sont généralement des hauts fonctionnaires qui ont envoyé leur famille à l’étranger, souvent comme intermédiaire pour transférer leurs biens mal acquis à l’étranger, et en préparation de leur propre fuite. (ANI)

– Traduction du rapport généré par ANI (Asian News International)

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