Un tribunal du Kenya a gelé plus de 40 millions de dollars dans des comptes appartenant à Flutterwave, géant des paiements fintech axé sur l’Afrique, en vertu des lois anti-blanchiment du pays, selon des documents judiciaires.
Fondée en 2016 au Nigeria, l’entreprise, dont le siège est à San Francisco, est spécialisée dans les transferts financiers des particuliers et des consommateurs, l’une des nombreuses entreprises fintech qui facilitent et capitalisent sur le marché des paiements en plein essor en Afrique.
Plus tôt cette année, la firme a levé 250 millions de dollars, valorisant la startup à plus de 3 milliards de dollars.
L’agence kényane de recouvrement des avoirs a demandé et obtenu une ordonnance de la Haute Cour pour geler plusieurs comptes auprès de trois banques appartenant à Flutterwave Payment Technology Ltd, enregistrée au Kenya.
Flutterwave a confirmé à l’agence de presse Reuters qu’elle était propriétaire de la société. Elle a déclaré dans un communiqué distinct que les allégations d’irrégularités financières au Kenya étaient “entièrement fausses”.
L’ordonnance du tribunal, datée du 1er juillet, interdit à Flutterwave d’effectuer des transactions à partir de plus d’une douzaine de comptes ouverts auprès de trois banques, qui contenaient 43 millions de dollars, de livres sterling, d’euros et de shillings kenyans.
