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Thursday, April 25, 2024

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Le Président Ougandais Signe Une Loi Anti-lGBTQ, Le Gouvernement Britannique Réagit

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Le président ougandais Yoweri Museveni a signé une loi anti-LGBTQ prévoyant les peines les plus sévères pour les contrevenants. La loi anti-LGBTQ prévoit également la peine de mort pour “homosexualité aggravée”. Cette décision met en péril les dons d’aide et suscite des critiques de la part de l’Occident. 

Chaque année, l’Ouganda reçoit des milliards de dollars d’aide étrangère ; pourtant, comme cela s’est produit avec un projet de loi similaire il y a neuf ans, le pays risque de subir des réactions négatives de la part des donateurs et des investisseurs.

La nouvelle loi, plus sévère, marque une différence avec les restrictions antérieures sur les actes LGBTQ. L’Ouganda et plus de 30 autres pays africains ont imposé des restrictions aux relations entre personnes de même sexe.

La loi prévoit la peine de mort pour les “récidivistes” et la propagation d’une maladie mortelle comme le VIH/sida par des rapports homosexuels. Une peine de 20 ans est également prévue pour la “promotion” de l’homosexualité.

Clare Byarugaba, militante ougandaise des droits de l’homme, a déclaré : “Le président ougandais a aujourd’hui légalisé l’homophobie et la transphobie parrainées par l’État”.

Yoweri Museveni, 78 ans, a qualifié les relations entre personnes de même sexe de “déviation par rapport à la normale” et a demandé aux décideurs politiques de mettre un frein à la pression “impérialiste”.

Le gouvernement britannique réagit à la loi anti-LGBTQ

Le gouvernement britannique s’est déclaré lundi “consterné” par la nouvelle loi anti-homosexualité adoptée par le gouvernement ougandais et a déclaré qu’il était catégoriquement opposé à la peine de mort en toutes circonstances.

Un fonctionnaire du ministère des affaires étrangères, Andrew Mitchell, a déclaré dans un communiqué que “cette loi porte atteinte aux protections et aux libertés de tous les Ougandais inscrites dans la Constitution ougandaise”.

Il a poursuivi en déclarant : “Elle augmentera le risque de violence, de discrimination et de persécution, fera reculer la lutte contre le VIH/sida et nuira à la réputation internationale de l’Ouganda”, et a interprété la loi comme étant “profondément discriminatoire”.

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