Jay Y. Lee, vice-président du plus grand fabricant de puces mémoire au monde, Samsung Electronics, sera recommandé pour une grâce présidentielle par le Premier ministre sud-coréen Han Duck-soo.
Leem, qui est l’héritier du plus grand fabricant de puces électroniques du monde, avait été reconnu coupable de corruption et de détournement de fonds en janvier de l’année dernière. Le magnat avait été libéré sur parole en août après avoir purgé 18 mois de sa peine de 30 mois.
En réponse à une question posée au Parlement pour savoir s’il recommanderait au président Yoon Suk-yeol de revoir les grâces accordées aux principaux chefs d’entreprise, dont Lee, le Premier ministre Han Duck-soo a répondu par l’affirmative. Si Yoon est d’accord, la grâce pourrait être accordée à peu près au moment de la fête de l’indépendance de la Corée du Sud, le 15 août, date à laquelle les grâces sont traditionnellement accordées, a rapporté l’agence de presse Reuters.
Même si la peine de prison de Lee doit prendre fin vendredi, une grâce présidentielle ne serait que symbolique. Mais une telle mesure permettra à l’héritier de Samsung de mener ses activités commerciales plus librement.
Interrogé, le président Yoon a refusé de répondre aux questions des journalistes sur ce sujet la semaine dernière.
Selon le média Reuters, depuis la libération conditionnelle de Lee, les principales mesures prises par Samsung ont consisté à choisir le Texas pour l’implantation aux États-Unis d’une nouvelle usine de puces de 17 milliards de dollars, à fusionner ses divisions mobile et électronique grand public et à nommer de nouveaux codirecteurs généraux lors de son plus grand remaniement depuis 2017.
Lee est toujours impliqué dans un procès distinct sur des allégations de fraude comptable concernant une fusion de 8 milliards de dollars de deux entreprises appartenant à Samsung en 2015.
