Selon des documents judiciaires, un juge kenyan a temporairement interrompu mardi le licenciement massif d’environ 260 modérateurs de contenu de Facebook qui étaient employés par une société d’externalisation engagée par la société mère, Meta, du site de médias sociaux.
Jusqu’à ce qu’une décision soit prise sur la validité du licenciement des modérateurs de contenu, le juge Matthews Nduma a émis une injonction provisoire à l’encontre de Meta et de la société d’externalisation kenyane Sama, les empêchant de mettre fin aux contrats des modérateurs de contenu à la fin du mois de mars.
La semaine dernière, 43 modérateurs du centre de modération de Facebook à Nairobi ont intenté une action en justice pour licenciement abusif contre la plateforme de médias sociaux et Sama. Les modérateurs affirment qu’ils ont été licenciés de Sama parce qu’ils ont créé un syndicat. En outre, ils affirment qu’après s’être inscrits pour les mêmes postes auprès d’une autre société d’externalisation, Majorel, basée au Luxembourg, il leur a été interdit de le faire, après que Facebook a changé de contractant.
Les décisions de justice pourraient avoir un impact sur la manière dont Meta collabore avec les modérateurs de contenu dans le monde entier. L’entreprise américaine collabore avec des dizaines de milliers de modérateurs chargés de filtrer le matériel graphique avant qu’il ne soit publié sur sa plateforme.
