Jusqu’à présent, le Ghana avait refusé de demander l’aide du FMI pour sauver une économie paralysée par la pandémie, une inflation galopante et une dépréciation de sa monnaie.
Le Ghana, l’une des plus grandes économies d’Afrique de l’Ouest, va engager des discussions officielles avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un programme de soutien, a déclaré le gouvernement vendredi, après que des centaines de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre les difficultés croissantes.
Le cabinet a donné son soutien à cette décision lors d’une réunion jeudi, à la suite d’une conversation téléphonique entre le président Nana Akufo-Addo et la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.
Le Ghana, producteur d’or, de cacao et de pétrole, a jusqu’à présent refusé de solliciter l’aide du FMI pour sauver une économie paralysée par la pandémie, une inflation galopante et une dépréciation de sa monnaie, alors que les analystes l’avertissent qu’il est proche d’une crise de la dette.
Le FMI a confirmé la demande d’aide du Ghana et a déclaré qu’il entamerait des discussions avec les autorités dans les semaines à venir. Le FMI est prêt à aider le Ghana à rétablir la stabilité macroéconomique, à préserver la viabilité de la dette, à promouvoir une croissance inclusive et durable et à faire face à l’impact de la guerre en Ukraine et de la pandémie persistante.”