Le Canada a déclaré que WeChat ne serait pas autorisé sur les appareils officiels.
Ce logiciel appartenant à la Chine est communément appelé “l’application à tout faire”, car il fonctionne de la même manière que Facebook, Tinder, WhatsApp et Amazon.
Les gouvernements occidentaux s’en inquiètent, principalement parce qu’ils pensent que le logiciel peut être utilisé pour espionner les utilisateurs.
WeChat est l’une des applications les plus populaires au monde. En plus d’être largement utilisée en Asie du Sud-Est et parmi les populations chinoises expatriées, elle est omniprésente dans toute la Chine.
Au Canada, la restriction prend effet immédiatement. Le Canada prend également des mesures à l’encontre de la société de cybersécurité Kaspersky, située en Russie.
Néanmoins, selon une déclaration d’Anita Anand, directrice du Conseil du Trésor du Canada, il n’y a aucune preuve que WeChat ait exposé des informations officielles. “Nous adoptons une approche de la cybersécurité basée sur les risques en supprimant l’accès à ces applications sur les appareils mobiles du gouvernement”, a-t-elle déclaré.
Les applications seront supprimées et les utilisateurs ne seront plus autorisés à les télécharger à l’avenir.
Bien que TikTok ait attiré l’attention sur d’éventuels problèmes de sécurité, WeChat, de l’avis de nombreux experts en sécurité, présente un plus grand danger. Comme il est utilisé par moins de fonctionnaires en Amérique du Nord que TikTok, il fait l’objet de moins d’attention.
En 2020, l’ancien président américain Donald Trump a tenté d’interdire l’application par un décret, mais une injonction l’en a empêché.
